
Alpha Bank, qui n'avait pas réussi les tests de résistance européens, s'allie avec EFG Eurobank (photo Tomas Jansson (licence CC))
Voir aussi
-
Voltalia investit dans cinq nouvelles centrales solaires au Portugal
-
La Commission européenne donne son feu vert aux aides d’État dans le domaine de l'hydrogène
-
Le Liban va pouvoir extraire son propre gaz naturel
-
Le champ gazier chypriote Aphrodite obtient des financements pour son premier forage
-
Le Premier ministre grec se dit prêt à "accueillir" l'armée turque
GRECE. Le numéro deux, EFG Eurobank, et le numéro trois, Alpha Bank, du secteur bancaire grec annoncent leur fusion le lundi 29 août 2011 pour parer aux difficultés que traverse la Grèce. L'étape amorce la restructuration progressive du système financier du pays.
Le gouvernement grec confronté à une grave crise de confiance et de liquidité incite fortement les banques du pays à se regrouper pour faire face ensemble à la crise. En effet, les banques se retrouvent confrontées à la détérioration des finances publiques et sont désormais dans l'impossibilité de se refinancer sur les marchés, dépendant des décisions de la Banque Centrale européenne en matière de liquidité. Les résultats sont concrets : depuis l'année 2011, Alpha Bank voit son titre reculer de 50% et Eurobank de 51%.
La nouvelle banque privée fusionnée, selon l'hebdomadaire To Vima, sera très présente dans les Balkans, avec le soutien du fonds souverain qatari (la QIA, fonds souverain du royaume du Golfe) à hauteur de 16%, déjà présent à hauteur de 5% dans le capital d'Alpha Bank. L'établissement sera doté de 150 mrds€ d'actifs, disposant de 80 mrds€ de dépôts et gérera un réseau de 2 000 succursales en Europe du Sud-Est. “L’opération est conçue pour protéger les deux banques dans la période difficile qui les attend”, soulignait l’analyste Takis Zamanis, interrogé sur la chaîne de télévision Antenna. Un accord permet à l'établissement d'éviter d'avoir à faire au mécanisme public d'apport de liquidité.
"Les conseils d'administration des deux banques vont signer l'accord lundi matin (ndlr 29 aoùt 2011) " déclariat une source bancaire proche du dossier.
Les analystes ont accueilli favorablement la perspective de cette fusion, notamment pour Eurobank, qui a échoué en juillet aux tests de résistance bancaires.
"C'est une décision stratégique qui va dans la bonne direction et qui protégera les deux banques du pire à venir pour le secteur bancaire grec", juge Takis Zamanis, de Beta Securities.
Le gouvernement grec confronté à une grave crise de confiance et de liquidité incite fortement les banques du pays à se regrouper pour faire face ensemble à la crise. En effet, les banques se retrouvent confrontées à la détérioration des finances publiques et sont désormais dans l'impossibilité de se refinancer sur les marchés, dépendant des décisions de la Banque Centrale européenne en matière de liquidité. Les résultats sont concrets : depuis l'année 2011, Alpha Bank voit son titre reculer de 50% et Eurobank de 51%.
La nouvelle banque privée fusionnée, selon l'hebdomadaire To Vima, sera très présente dans les Balkans, avec le soutien du fonds souverain qatari (la QIA, fonds souverain du royaume du Golfe) à hauteur de 16%, déjà présent à hauteur de 5% dans le capital d'Alpha Bank. L'établissement sera doté de 150 mrds€ d'actifs, disposant de 80 mrds€ de dépôts et gérera un réseau de 2 000 succursales en Europe du Sud-Est. “L’opération est conçue pour protéger les deux banques dans la période difficile qui les attend”, soulignait l’analyste Takis Zamanis, interrogé sur la chaîne de télévision Antenna. Un accord permet à l'établissement d'éviter d'avoir à faire au mécanisme public d'apport de liquidité.
"Les conseils d'administration des deux banques vont signer l'accord lundi matin (ndlr 29 aoùt 2011) " déclariat une source bancaire proche du dossier.
Les analystes ont accueilli favorablement la perspective de cette fusion, notamment pour Eurobank, qui a échoué en juillet aux tests de résistance bancaires.
"C'est une décision stratégique qui va dans la bonne direction et qui protégera les deux banques du pire à venir pour le secteur bancaire grec", juge Takis Zamanis, de Beta Securities.