
Les déboires des EPR expliquent en partie les difficultés financières d'EDF. (Photo Alexis Morin/EDF)
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FRANCE. EDF entame une cure d'amaigrissement qui devrait l'amener à réduire ses effectifs de 3 500 postes d'ici 2018. Le plan présenté le 21 janvier 2016 en comité central d'entreprise ne prévoit pas de licenciement en dépit d'une réduction des effectifs de 5%.
Le groupe emploie 160 000 personnes dans le monde. Dans un communiqué, EDF explique cette réduction de voilure par la nécessité de « s’adapter à son environnement et mettre en œuvre les choix stratégiques de son projet CAP 2030, EDF SA optimise ses ressources en diminuant le nombre de recrutements et en réduisant toutes ses dépenses d’exploitation. Cette gestion des ressources s’inscrit dans un environnement marqué par une concurrence accrue et des conditions de marché défavorables en France et en Europe qui nécessite une adaptation de l’entreprise. Cette orientation intervient après une croissance continue et significative des effectifs qui ont augmenté de 9 % entre fin 2010 et fin 2014. »
Confronté à l’ouverture de la concurrence, à la baisse des prix de gros de l’électricité et à d’énormes investissements dans le nucléaire (55 mrds € d'ici 2025), EDF se trouve dans une situation financière difficile avec une dette de 37,5 mrds €.
L'Etat actionnaire (84,5%) est montré du doigt par les syndicats pour avoir exigé des dividendes conséquents (2 mrds € en 2014) tout en obligeant le groupe à investir dans les énergies renouvelables et à prendre 51% du capital d'Areva NP. Un mariage forcé qui devrait coûter à EDF 1,6 mrds €.
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L'Etat actionnaire (84,5%) est montré du doigt par les syndicats pour avoir exigé des dividendes conséquents (2 mrds € en 2014) tout en obligeant le groupe à investir dans les énergies renouvelables et à prendre 51% du capital d'Areva NP. Un mariage forcé qui devrait coûter à EDF 1,6 mrds €.