Faut-il interdire le foot... pardon le calcio ?
Pour Mario Monti, une trêve du jeu de la balle au pied durant deux ou trois ans permettrait à ses acteurs en culotte courte de retrouver un peu de leur vertu oubliée sur le carré vert et dans les vestiaires...
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Cette pause « calcistica » dans une Italie secouée par une nouvelle affaire de matchs truqués « profiterait à la maturité de ses concitoyens » (sic), estime le président du Conseil italien.
Dans un pays où le foot est perçu comme la seconde religion d’Etat, la proposition suscite autant de commentaires sarcastiques que les choix du sélectionneur de la Nazionale qui se prépare pour l’Euro de foot.
Trois ans sans la dose de foot dominicale ? Silvio Berlusconi, toujours président... mais du Milan AC, ne goûte guère la proposition de son successeur.
Il faut dire que celui qui avait donné le nom d’un cri de guerre de tifosi à son mouvement politique (« Forza Italia ») est un expert en passements de jambes en tous genres : il doit une grande partie de sa popularité à son club dont il avait repris les rênes, au milieu des années 1980, alors que l’ancien président avait été radié à vie à la suite du scandale du Totonero, une affaire de matchs truqués, déjà...
Trois décennies plus tard, le calcio transalpin joue les prolongations sur le terrain des affaires. Après le scandale du Totonero, les matchs arrangés égrènent les saisons comme les buts de Lionel Messi : il y a eu le « Calciopoli » en 2006, et depuis deux ans, le dernier avatar des stades, le « Calcioscommesse »...
A chaque fois, les sanctions sévères prononcées à l’encontre des joueurs et des clubs pris le pied dans le gazon n’y changent rien. A peine un attaquant sort-il du ballon qu’un autre y entre... La calcio semble prendre un malin plaisir à jouer avec son côté obscur.
Nous revient alors ce commentaire acidulé de Jean-Luc Godard, cinéaste nouvelle vague plus très en vogue : « A force de payer des millions des footballeurs pour gagner des matchs, il ne faut pas s’étonner que certains les paient aussi pour qu’ils perdent... ». Ajoutons que tous ces émoluments, licites ou non, sont évidemment nets d’impôts...
L’auteur de Pierrot le fou fournit là un beau résumé de la quadrature de la balle ronde... Une quadrature de plus en plus élastique à l’heure de la légalisation des paris en ligne.
Curieux que dans le concert de réactions enthousiastes qu’a suscité la proposition de Mario Monti, personne n’ait suggéré d’imposer plutôt une trêve des paris et autres durant deux ou trois ans... Un championnat sans Paris ? A Marseille, tout le monde serait pour !
Dans un pays où le foot est perçu comme la seconde religion d’Etat, la proposition suscite autant de commentaires sarcastiques que les choix du sélectionneur de la Nazionale qui se prépare pour l’Euro de foot.
Trois ans sans la dose de foot dominicale ? Silvio Berlusconi, toujours président... mais du Milan AC, ne goûte guère la proposition de son successeur.
Il faut dire que celui qui avait donné le nom d’un cri de guerre de tifosi à son mouvement politique (« Forza Italia ») est un expert en passements de jambes en tous genres : il doit une grande partie de sa popularité à son club dont il avait repris les rênes, au milieu des années 1980, alors que l’ancien président avait été radié à vie à la suite du scandale du Totonero, une affaire de matchs truqués, déjà...
Trois décennies plus tard, le calcio transalpin joue les prolongations sur le terrain des affaires. Après le scandale du Totonero, les matchs arrangés égrènent les saisons comme les buts de Lionel Messi : il y a eu le « Calciopoli » en 2006, et depuis deux ans, le dernier avatar des stades, le « Calcioscommesse »...
A chaque fois, les sanctions sévères prononcées à l’encontre des joueurs et des clubs pris le pied dans le gazon n’y changent rien. A peine un attaquant sort-il du ballon qu’un autre y entre... La calcio semble prendre un malin plaisir à jouer avec son côté obscur.
Nous revient alors ce commentaire acidulé de Jean-Luc Godard, cinéaste nouvelle vague plus très en vogue : « A force de payer des millions des footballeurs pour gagner des matchs, il ne faut pas s’étonner que certains les paient aussi pour qu’ils perdent... ». Ajoutons que tous ces émoluments, licites ou non, sont évidemment nets d’impôts...
L’auteur de Pierrot le fou fournit là un beau résumé de la quadrature de la balle ronde... Une quadrature de plus en plus élastique à l’heure de la légalisation des paris en ligne.
Curieux que dans le concert de réactions enthousiastes qu’a suscité la proposition de Mario Monti, personne n’ait suggéré d’imposer plutôt une trêve des paris et autres durant deux ou trois ans... Un championnat sans Paris ? A Marseille, tout le monde serait pour !