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MÉDITERRANÉE. Une étude menée par Maria João Cunha, professeur à l’Institut de sciences Sociales & Politiques de l'université de Lisbonne, dresse un constat implacable en mettant en parallèle la participation et la représentation des femmes dans les médias. Côté « participation », l'universitaire observe une inégalité dans l'accès et la répartition des postes à responsabilités entre hommes et femmes. Côté « représentation » de la femme dans les médias, une vision homogène s'impose, à partir des stéréotypes véhiculés notamment par la publicité, qui façonnent et cultivent l'image d'une « femme objet » (avec des items récurrents : beauté, jeunesse, perfection, sophistication, succès, séduction et minceur).
Il apparaît donc logique de s'interroger sur ces deux facettes médiatiques de la femme, et leurs relations. Gageons que le changement du type de représentation assurerait une meilleure participation des femmes dans les médias. Car le poids des stéréotypes demeure un obstacle pour les femmes voulant accéder aux métiers de la communication. Il s'agit de l'un des axes du projet MedMedia visant à créer un environnement favorable à la réforme des médias dans la région sud de la Méditerranée (Maroc, Algérie, Tunisie, Libye, Égypte, Jordanie, Liban et Palestine). MedMedia doit également faciliter la prise de conscience des pressions imposées aux femmes désireuses d'accéder aux postes de décisions dans ce domaine, et qui peuvent se traduire par un harcèlement sexuel ou moral participant finalement aussi de leur marginalisation.
Il apparaît donc logique de s'interroger sur ces deux facettes médiatiques de la femme, et leurs relations. Gageons que le changement du type de représentation assurerait une meilleure participation des femmes dans les médias. Car le poids des stéréotypes demeure un obstacle pour les femmes voulant accéder aux métiers de la communication. Il s'agit de l'un des axes du projet MedMedia visant à créer un environnement favorable à la réforme des médias dans la région sud de la Méditerranée (Maroc, Algérie, Tunisie, Libye, Égypte, Jordanie, Liban et Palestine). MedMedia doit également faciliter la prise de conscience des pressions imposées aux femmes désireuses d'accéder aux postes de décisions dans ce domaine, et qui peuvent se traduire par un harcèlement sexuel ou moral participant finalement aussi de leur marginalisation.
Un atout pour donner davantage de pouvoir économique aux femmes
« Il existe un enjeu politique à une meilleure intégration des femmes dans les médias, car cela permettra de leur donner davantage de pouvoir économique dans les sociétés traditionnelles, notamment au nord de l'Afrique », estime Leila Nachawati, professeur à l'Université Carlos III de Madrid, et blogueuse hispano-syrienne, : « Nous constatons que les femmes montrent une approche parfois différente, en particulier dans la couverture journalistique des conflits, où elles ont tendance à s’intéresser davantage à la vie quotidienne des populations, comme aux questions sociales et politiques.»
« Le plus important », poursuit Leila Nachawati, « c'est de faire évoluer les cadres législatifs pour donner davantage de protection aux journalistes envoyés sur le terrain. Une femme peut en effet être davantage exposée aux pressions exercées par les autorités dans les zones de conflits, même si les exemples admirables de Mayte Carrasco ou Zaina Erhaim en Syrie prouvent que les femmes savent résister à ces pressions. »
Lire l'ensemble du dossier
« Le plus important », poursuit Leila Nachawati, « c'est de faire évoluer les cadres législatifs pour donner davantage de protection aux journalistes envoyés sur le terrain. Une femme peut en effet être davantage exposée aux pressions exercées par les autorités dans les zones de conflits, même si les exemples admirables de Mayte Carrasco ou Zaina Erhaim en Syrie prouvent que les femmes savent résister à ces pressions. »
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