
Mahmoud Abbas et Donald Trump vont travailler à la paix entre Israéliens et Palestiniens (photo : DR)
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ISRAËL / PALESTINE. Recevant mercredi 3 mai 2017 Mahmoud Abbas, président de l'Autorité palestinienne, à la Maison Blanche, Donald Trump s'est dit persuadé de parvenir à résoudre le conflit israélo-palestinien qui dure depuis cinquante ans. "Nous voulons créer la paix entre Israël et les Palestiniens, nous y arriverons", indique-t-il tout en précisant, "aucun accord ne peut être imposé par les Etats-Unis ou par une autre nation. Les Palestiniens et les Israéliens doivent travailler ensemble pour atteindre un accord qui permette aux deux peuples de vivre et de prospérer en paix."
Le président américain - qui avait reçu en février 2017 le premier ministre israélien Benjamin Netanyahu - ne prône pas forcément la solution à deux Etats rompant avec la politique de son pays sur ce dossier. Depuis son élection, il joue le chaud et le froid. Reconnaissant à Israël le droit d'implanter des colonies, il a demandé à Benjamin Netanyahu de la "retenue" sur ces expansions dans les Territoires palestiniens occupés. De même, très affirmatif lors de sa campagne sur le fait que l'ambassade américaine devait déménager de Tel Aviv à Jérusalem, il ne parle plus de ce transfert qui serait jugé comme une provocation par les Palestiniens qui réclament Jérusalem-Est comme capitale de leur futur Etat. Alors que le nouvel ambassadeur américain en Israël, David Friedman, continue à tenir ce discours.
Le président américain - qui avait reçu en février 2017 le premier ministre israélien Benjamin Netanyahu - ne prône pas forcément la solution à deux Etats rompant avec la politique de son pays sur ce dossier. Depuis son élection, il joue le chaud et le froid. Reconnaissant à Israël le droit d'implanter des colonies, il a demandé à Benjamin Netanyahu de la "retenue" sur ces expansions dans les Territoires palestiniens occupés. De même, très affirmatif lors de sa campagne sur le fait que l'ambassade américaine devait déménager de Tel Aviv à Jérusalem, il ne parle plus de ce transfert qui serait jugé comme une provocation par les Palestiniens qui réclament Jérusalem-Est comme capitale de leur futur Etat. Alors que le nouvel ambassadeur américain en Israël, David Friedman, continue à tenir ce discours.
Un Etat palestinien limité aux frontières de 1967
Donald Trump veut se poser en "médiateur, arbitre et facilitateur" dans ce conflit qu'il compte résoudre durant son mandat. Il entend relancer les négociations de paix entre Israéliens et Palestiniens. Tout en prévenant : "Il ne peut y avoir de paix durable que si les dirigeants palestiniens parlent d'une voix unifiée contre la violence et la haine."
A Washington, Mahmoud Abbas a lui réitéré "son choix stratégique d'apporter la paix reposant sur une vision à deux Etats. Un Etat palestinien avec sa capitale Jérusalem-Est qui vivrait en paix et en stabilité avec l'Etat d'Israël basé sur les frontières de 1967." Pour le président de l'Autorité palestinienne, "il est temps que Israël mette fin à son occupation sur notre population et sur notre pays après cinquante ans. Nous sommes les seules personnes dans le monde à vivre toujours sous occupation. Nous voulons qu'Israël reconnaisse l'Etat palestinien comme les Palestiniens reconnaissent l'Etat d'Israël."
A la fin du discours de Mahmoud Abbas, Donald Trump a précisé : "au cours de ma vie, j'ai toujours entendu dire que peut-être l'affaire la plus difficile à réaliser était celle entre les Israéliens et les Palestiniens. Voyons si nous pouvons prouver que c'est faux !"
Sur le terrain, la situation évolue alors que l'Hamas a publié, dimanche 1er mai 2017, un document politique indiquant qu'il accepterait un Etat palestinien limité aux frontières de 1967. Une première pour l'organisation islamiste qui refuse toujours de reconnaître Israël.
A Washington, Mahmoud Abbas a lui réitéré "son choix stratégique d'apporter la paix reposant sur une vision à deux Etats. Un Etat palestinien avec sa capitale Jérusalem-Est qui vivrait en paix et en stabilité avec l'Etat d'Israël basé sur les frontières de 1967." Pour le président de l'Autorité palestinienne, "il est temps que Israël mette fin à son occupation sur notre population et sur notre pays après cinquante ans. Nous sommes les seules personnes dans le monde à vivre toujours sous occupation. Nous voulons qu'Israël reconnaisse l'Etat palestinien comme les Palestiniens reconnaissent l'Etat d'Israël."
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