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ISRAËL / PALESTINE. Donald Trump a surpris en se déclarant pour la création d'un État palestinien coexistant avec Israël. En se rangeant pour la solution à deux États, le président américain va à l'encontre de ses précédentes positions sur le sujet. Les propos prononcés lors d'une rencontre avec Benjamin Netanyahu, en marge de la 73e session de l'Assemblée générale de l'Onu à New York, rejoignent par contre la position défendue par ses prédécesseurs mais aussi une grande partie de la communauté internationale ainsi que de l'Onu, de l'Union européenne et de la Ligue arabe.
Le président de l'Autorité palestinienne Mahmoud Abbas a rompu toutes relations avec les États-Unis depuis que Washington a décidé de transférer son ambassade de Tel Aviv à Jérusalem. La réponse américaine s'est traduite par une coupure nette de l'aide aux Palestiniens.
Le président de l'Autorité palestinienne Mahmoud Abbas a rompu toutes relations avec les États-Unis depuis que Washington a décidé de transférer son ambassade de Tel Aviv à Jérusalem. La réponse américaine s'est traduite par une coupure nette de l'aide aux Palestiniens.
Reconnaissant que la solution à deux États était "un peu plus difficile" mais "fonctionnera mieux car chacun gouverne de son côté", Donald Trump s'est vu répondre par Benjamin Netanyahu qu'il était d'accord pour que les Palestiniens disposent d'une "autorité pour se gouverner eux-mêmes" mais que leur État ne pourrait qu'être un "state minus", autrement dit un État sans toutes ses prérogatives.
Le président américain estime que des progrès notables dans le règlement de ce conflit vieux de soixante-dix ans interviendront "d'ici deux, trois ou quatre mois" et qu'il présenterait à cette échéance un projet de rétablissement de la paix. "C'est l'accord le plus difficile à conclure (...) Mon rêve est que cela soit fait avant l'expiration de mon premier mandat." Soit d'ici moins de quatre ans.
Le président américain estime que des progrès notables dans le règlement de ce conflit vieux de soixante-dix ans interviendront "d'ici deux, trois ou quatre mois" et qu'il présenterait à cette échéance un projet de rétablissement de la paix. "C'est l'accord le plus difficile à conclure (...) Mon rêve est que cela soit fait avant l'expiration de mon premier mandat." Soit d'ici moins de quatre ans.