
Donald Trump hausse le ton contre la Turquie (photo : Maison Blanche)
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SYRIE / TURQUIE. Décidément le dossier syrien s'avère de plus en plus surprenant. Selon Recep Tayyip Erdogan, Donald Trump lui avait donné le feu vert pour lancer son offensive contre les Unités de protection du peuple (YPG). Mais voila que le président américain menace désormais de "dévaster économiquement la Turquie si elle attaque les Kurdes." Ce tweet de Donald Trump, envoyé dimanche 13 janvier 2019, vient rebattre les cartes et déliter des relations américano-turques de plus en plus conflictuelles depuis deux ans. Alors que les deux pays sont alliés au sein de l'Otan (Organisation du traité de l'Atlantique Nord).
Les Américains, qui ont annoncé un retrait immédiat de leurs 2000 soldats en Syrie avant de temporiser sur la question, sont alliés avec les YPG - considérés comme une organisation terroriste par Ankara de par leurs liens présumés avec le Parti des travailleurs du Kurdistan (PKK) - dans leur lutte contre l'Etat islamique sur le sol syrien.
Jeudi 10 janvier 2019, Mevlut Cavusoglu, ministre turc des Affaires étrangères, prévenait que l'intervention turque en Syrie s'effectuerait à l'Est de l'Euphrate et qu'elle ne "dépend pas du retrait des troupes américaines."
La réaction turque n'a pas tardé avec une réponse, lundi 14 janvier 2019, d'Ibrahim Kalin, porte-parole de la présidence turque, indiquant "les terroristes ne peuvent pas être vos partenaires et alliés (...) Il n'existe aucune différence entre Daech, le PKK, les PYD (NDLR : Parti de l'union démocratique - parti kurde syrien) et les YPG. Nous continuerons à les combattre tous."
Donald Trump suggère la création d'une zone de sécurité de trente kilomètres entre la frontière turque et la frontière syrienne où sont présents les Kurdes de l'YPG.
Les Américains, qui ont annoncé un retrait immédiat de leurs 2000 soldats en Syrie avant de temporiser sur la question, sont alliés avec les YPG - considérés comme une organisation terroriste par Ankara de par leurs liens présumés avec le Parti des travailleurs du Kurdistan (PKK) - dans leur lutte contre l'Etat islamique sur le sol syrien.
Jeudi 10 janvier 2019, Mevlut Cavusoglu, ministre turc des Affaires étrangères, prévenait que l'intervention turque en Syrie s'effectuerait à l'Est de l'Euphrate et qu'elle ne "dépend pas du retrait des troupes américaines."
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Donald Trump suggère la création d'une zone de sécurité de trente kilomètres entre la frontière turque et la frontière syrienne où sont présents les Kurdes de l'YPG.