Voir aussi
-
Israël se prononce pour la solution à deux États pour régler son conflit avec la Palestine
-
Le FMI critique la lenteur dans la mise en œuvre des réformes au Liban
-
Le Liban va pouvoir extraire son propre gaz naturel
-
Le champ gazier chypriote Aphrodite obtient des financements pour son premier forage
-
La Cnuced s'alarme de l'augmentation du chômage et de la pauvreté en Palestine
ETATS-UNIS / AUTORITÉ PALESTINIENNE. Comme d'habitude, c'est par un tweet que Donald Trump a lancé une nouvelle menace. Après avoir reconnu Jérusalem comme capitale d'Israël début décembre 2017, il s'en prend désormais aux Palestiniens. Le président des États-Unis n'apprécie pas que ces derniers refusent de voir désormais son pays jouer un rôle dans les négociations de paix menées notamment par son gendre Jared Kushner. "Nous payons les Palestiniens des centaines de millions de dollars par an sans reconnaissance ou respect", indique, mardi 2 janvier 2018, Donald Trump sur le site de messagerie instantanée. Et de poursuivre, "Puisque les Palestiniens ne sont plus disposés à parler de paix, pourquoi devrions-nous leur verser des paiements massifs à l'avenir ?"
En 2016, l'agence de développement américaine USAID a consacré 319 M$ (265 M€) d'aide aux Palestiniens. Les États-Unis contribuent également aux programmes de l'Onu dans les territoires palestiniens à hauteur de 304 M$ (223 M€). Sur ce dernier point, tout pourrait bien changer en 2017. Après la résolution votée fin décembre 2017 à l'Onu pour condamner la reconnaissance de Jérusalem comme capitale d'Israël par le président américain, Nikki Haley, son ambassadrice auprès de l'Onu, avait rétorqué, "Les États-Unis se souviendront de cette journée qui les a vus cloués au pilori devant l'Assemblée générale pour le seul fait d'exercer notre droit de pays souverain... Nous nous en souviendrons quand on nous demandera encore une fois de verser la plus importante contribution aux Nations Unies."
La réponse n'a pas tardé face à la menace des États-Unis de couper le robinet des aides. "Maintenant, le président Trump ose accuser les Palestiniens des conséquences de ses actions irresponsables", souligne Hanan Ashrawi, membre du comité exécutif de l'Organisation de libération de la Palestine (OLP) tout en déclarant que les Palestiniens ne "céderont pas au chantage".
Le vice-président américain Mike Pence doit se rendre mi-janvier 2018 en Palestine pour s'entretenir avec Mahmoud Abbas. Le président de l'Autorité palestinienne avait déjà reporté cette rencontre prévue initialement en décembre 2017, justement après les déclarations de Donald Trump concernant le transfert de l'ambassade américaine de Tel Aviv à Jérusalem.
En 2016, l'agence de développement américaine USAID a consacré 319 M$ (265 M€) d'aide aux Palestiniens. Les États-Unis contribuent également aux programmes de l'Onu dans les territoires palestiniens à hauteur de 304 M$ (223 M€). Sur ce dernier point, tout pourrait bien changer en 2017. Après la résolution votée fin décembre 2017 à l'Onu pour condamner la reconnaissance de Jérusalem comme capitale d'Israël par le président américain, Nikki Haley, son ambassadrice auprès de l'Onu, avait rétorqué, "Les États-Unis se souviendront de cette journée qui les a vus cloués au pilori devant l'Assemblée générale pour le seul fait d'exercer notre droit de pays souverain... Nous nous en souviendrons quand on nous demandera encore une fois de verser la plus importante contribution aux Nations Unies."
La réponse n'a pas tardé face à la menace des États-Unis de couper le robinet des aides. "Maintenant, le président Trump ose accuser les Palestiniens des conséquences de ses actions irresponsables", souligne Hanan Ashrawi, membre du comité exécutif de l'Organisation de libération de la Palestine (OLP) tout en déclarant que les Palestiniens ne "céderont pas au chantage".
Le vice-président américain Mike Pence doit se rendre mi-janvier 2018 en Palestine pour s'entretenir avec Mahmoud Abbas. Le président de l'Autorité palestinienne avait déjà reporté cette rencontre prévue initialement en décembre 2017, justement après les déclarations de Donald Trump concernant le transfert de l'ambassade américaine de Tel Aviv à Jérusalem.