
Le revirement de Donald Trump rassure notamment les Kurdes menacés d'une offensive turque contre eux (photo : OSDH)
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SYRIE. Donald Trump entend désormais "quitter la Syrie à un rythme adapté tout en continuant en même temps à combattre l'Etat islamique et à faire ce qui est prudent et nécessaire pour tout le reste". Ce tweet délivré dimanche 6 janvier 2019 par le président américain marque un réel changement de cap après ses déclarations intempestives du 19 décembre 2018 et décriées par plusieurs pays et sa propre administration. Elles avaient même provoquées les démissions de James Mattis, secrétaire américain à la Défense, et de Brett McGurk, coordinateur de la coalition internationale contre l'EI.
Donald Trump annonçait alors un retrait immédiat des quelque 2 000 soldats américains présents sur le sol syrien.
Lundi 7 janvier 2019, au cours d'un entretien avec Emmanuel Macron, il a discuté d'"un retrait réfléchi et coordonné des troupes américaines", selon la Maison Blanche. La veille, John Bolton, conseiller à la sécurité nationale de Donald Trump, précisait à Jérusalem les deux conditions préalables au retrait : la "défaite de Daech" et l'assurance que "la défense d'Israël et d'autres amis dans la région soit absolument assurée." Il faut sans doute comprendre les Kurdes dont les Américains sont alliés sur le terrain dans leur combat contre l'Etat islamique. Leur départ faisait craindre aux Unités de protection du peuple (YPG) une offensive turque contre eux maintes fois annoncée par Recep Tayyip Erdogan qui les considèrent comme une organisation terroriste.
Tout ceci vient confirmer les propos du jeudi 3 janvier 2019 de Mike Pompéo. Le chef de la diplomatie américaine avait alors tenu à préciser que "le combat contre le groupe Etat islamique continuait." Une ébauche de revirement que vient de confirmer le président américain.
Donald Trump annonçait alors un retrait immédiat des quelque 2 000 soldats américains présents sur le sol syrien.
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