
Le FMI n’a pas dérogé à la règle en réitérant les conseils traditionnels de son institution (photo DR)
ALGÉRIE. En visite de travail à Alger, les 3 et 4 novembre 2010, Dominique Strauss-Kahn a commencé par décerner un satisfecit général aux autorités algériennes pour leur politique économique menée sous le sceau de la prudence.
Le président du FMI s’est ainsi déclaré impressionné par les résultats économiques de l’Algérie «depuis une dizaine d’années ».
Saluant « une inflation maîtrisée et des recettes budgétaires en abondance », Dominique Strauss-Kahn a souligné que le taux de chômage local « qui tourne autour de 10%, n’est pas plus élevé que celui enregistré dans la plupart des pays européens ou aux Etats-Unis. »
Le président du FMI s’est également déclaré impressionné par le niveau des réserves de change qui représentent 40% du PIB.
Le président du FMI s’est ainsi déclaré impressionné par les résultats économiques de l’Algérie «depuis une dizaine d’années ».
Saluant « une inflation maîtrisée et des recettes budgétaires en abondance », Dominique Strauss-Kahn a souligné que le taux de chômage local « qui tourne autour de 10%, n’est pas plus élevé que celui enregistré dans la plupart des pays européens ou aux Etats-Unis. »
Le président du FMI s’est également déclaré impressionné par le niveau des réserves de change qui représentent 40% du PIB.
Les bons points du FMI à l’Algérie
Ces déclarations confirment la dernière évaluation du FMI qui prévoit des taux de croissance de 3,8% en 2010 et de 4% en 2011.
Citant l’Algérie en exemple pour ce qui est de la régression de sa dette extérieure à 2,9% du PIB en 2010 et à 2,2% du PIB en 2011, le FMI prévoit également une décrue de l’inflation qui a atteint 5,7% en 2009.
Elle devrait se fixer à 5,5% en 2010 pour atteindre les 5,2% en 2011.
Citant l’Algérie en exemple pour ce qui est de la régression de sa dette extérieure à 2,9% du PIB en 2010 et à 2,2% du PIB en 2011, le FMI prévoit également une décrue de l’inflation qui a atteint 5,7% en 2009.
Elle devrait se fixer à 5,5% en 2010 pour atteindre les 5,2% en 2011.
Non avare de félicitations, le président du FMI n’en a pas moins mis le doigt sur certains problèmes de fonds de l’économie algérienne.
Il s’agit notamment de la trop grande dépendance aux hydrocarbures qui représentent actuellement 40% du PIB. Il demande aux autorités algériennes de mieux gérer l’argent des hydrocarbures.
Il s’agit notamment de la trop grande dépendance aux hydrocarbures qui représentent actuellement 40% du PIB. Il demande aux autorités algériennes de mieux gérer l’argent des hydrocarbures.
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Les conseils traditionnels du FMI
Pour Dominique Strauss-Kahn, le taux de chômage de 10%, relativement acceptable, ne doit pas masquer l’importance du chômage juvénile dont le « taux est supérieur à 20% ».
En revanche, le FMI ne semble pas, publiquement du moins, alerter les pouvoirs publics algériens sur le constant recul de l’industrie.
Dans le but de renforcer les performances économiques du pays et de résoudre les difficultés rencontrées (chômage des jeunes, place démesurées des hydrocarbures…), le président du FMI n’a pas dérogé à la règle en réitérant les conseils traditionnels de son institution.
Ainsi a-t-il conseillé de manière diplomatique aux autorités algériennes d’ouvrir leur économie («amélioration du climat des affaires »…) en ne cédant pas aux sirènes du protectionnisme.
Il leur a également recommandé de poursuivre les réformes structurelles (privatisation, libération des taux de change, maîtrise des dépenses…).
Enfin, il les a invitées à développer « un secteur privé puissant, fournisseur d’emplois ».
En revanche, le FMI ne semble pas, publiquement du moins, alerter les pouvoirs publics algériens sur le constant recul de l’industrie.
Dans le but de renforcer les performances économiques du pays et de résoudre les difficultés rencontrées (chômage des jeunes, place démesurées des hydrocarbures…), le président du FMI n’a pas dérogé à la règle en réitérant les conseils traditionnels de son institution.
Ainsi a-t-il conseillé de manière diplomatique aux autorités algériennes d’ouvrir leur économie («amélioration du climat des affaires »…) en ne cédant pas aux sirènes du protectionnisme.
Il leur a également recommandé de poursuivre les réformes structurelles (privatisation, libération des taux de change, maîtrise des dépenses…).
Enfin, il les a invitées à développer « un secteur privé puissant, fournisseur d’emplois ».