
Ali Karoui de Tunisie, lauréat de l'année 2014, dispose de deux marques de prêt à porter et couture (photo A. Jousset)
MÉDITERRANÉE. La Maison Méditerranéenne des Métiers de la Mode (MMMM) n'aura pas lésiné sur les moyens cette année. Elle récompense, dans le cadre du "Mediterranean Fashion Prize" à Marseille, dix jeunes créateurs méditerranéens par une formation évaluée à 50 000 € par personne.
Plusieurs experts (en droit, commerce, presse ou encore en conceptualisation de projet) accompagneront ainsi les lauréats dans le développement à l'international de leurs marques. Espagne, Maroc, France, Grèce, Tunisie, Israël, Liban, Italie et Turquie, les jeunes créateurs conjuguent ainsi leurs créativités autour des singularités de leurs pays.
La formation de six mois, permettra aux lauréats de s'entretenir avec chacun des experts dépêchés à l'occasion. À la différence d'autres initiatives, aucun soutien financier ne leur saura octroyé. "Nous ne leur donnons pas de l'argent pour les laisser ensuite à l'abandon", insiste le nouveau président de la MMMM, Matthieu Gamet. Par ailleurs, les créations des lauréats devraient être mises en lumière, en décembre 2014, sur le site Spootnik, permettant "une réelle exposition mondiale" se félicite le successeur de Jean-Brice Garella. La création d'une boutique en ligne couplée par une boutique physique, se trouve actuellement en discussion.
Le programme représente 15% du budget de la MMMM (évalué à 1 M€ en 2013).
Plusieurs experts (en droit, commerce, presse ou encore en conceptualisation de projet) accompagneront ainsi les lauréats dans le développement à l'international de leurs marques. Espagne, Maroc, France, Grèce, Tunisie, Israël, Liban, Italie et Turquie, les jeunes créateurs conjuguent ainsi leurs créativités autour des singularités de leurs pays.
La formation de six mois, permettra aux lauréats de s'entretenir avec chacun des experts dépêchés à l'occasion. À la différence d'autres initiatives, aucun soutien financier ne leur saura octroyé. "Nous ne leur donnons pas de l'argent pour les laisser ensuite à l'abandon", insiste le nouveau président de la MMMM, Matthieu Gamet. Par ailleurs, les créations des lauréats devraient être mises en lumière, en décembre 2014, sur le site Spootnik, permettant "une réelle exposition mondiale" se félicite le successeur de Jean-Brice Garella. La création d'une boutique en ligne couplée par une boutique physique, se trouve actuellement en discussion.
Le programme représente 15% du budget de la MMMM (évalué à 1 M€ en 2013).
Développer sa marque à l'international

Anna Tomich et Jorge Lopez Conde, jeunes créateurs espagnols et lauréats du "Mediterranean Fashion Prize" (photo A. Jousset)
Pour Matthieu Gamet, ce projet vise à "former les créateurs en France, afin qu'ensuite leurs marques se développent à l'international et rebondissent par ricochet dans les pays de la Méditerranée".
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Rayya Morcos, originaire de Beyrouth au Liban a lancé en 2012 sa marque "Bird on a Wire" (photo A. Jousset)
Plusieurs créateurs témoignent pour econostrum.info de l'intérêt de cette formation. Rayya Morcos, originaire de Beyrouth au Liban lançait en 2012 sa marque "Bird on a Wire". Désireuse de la développer à l'international, elle candidatait à l'appel d'offres lancé par la MMMM. "Je suis particulièrement intéressée par la formation, afin d'enrichir mes connaissances sur le plan de la communication et du business model. Au Liban, j'ai un bon écho du côté de la presse, mais côté vente ce n'est pas encore ça." Anna Tomich et Jorge Lopez Conde la rejoignent sur ce point. Avec leur marque, "Lotocoho" développée en 2011 en Espagne, ils espèrent avant tout se développer à l'international plutôt que dans leurs pays, en améliorant leurs compétences en communication et dans les relations presse.
Ali Karoui de Tunisie affiche lui aussi beaucoup d'ambitions. En 2012, il lançait sa marque couture "Ali Karoui" dans son pays, mais aussi en France, à Dubaï, au Liban et aux États-Unis. "Elle fonctionne très bien, mais j'espère que cette formation impulsera encore plus la marque et m'aidera dans le lancement d'une nouvelle marque de prêt-à-porter et couture luxe, KLF."
Ali Karoui de Tunisie affiche lui aussi beaucoup d'ambitions. En 2012, il lançait sa marque couture "Ali Karoui" dans son pays, mais aussi en France, à Dubaï, au Liban et aux États-Unis. "Elle fonctionne très bien, mais j'espère que cette formation impulsera encore plus la marque et m'aidera dans le lancement d'une nouvelle marque de prêt-à-porter et couture luxe, KLF."
Matthieu Gamet entend, par ailleurs, conduire un nouveau projet au cours de son mandat : l'organisation d'une première biennale de la mode méditerranéenne, qui rassemblera les cinquante créateurs lauréats depuis 2010 et des acteurs locaux du secteur de la mode.