
GE n'a pas tenu ses promesses à Belfort. Photo DR.
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FRANCE. La tradition est malheureusement respectée. Dès les élections achevées, les mauvaises nouvelles industrielles se succèdent.
Le groupe General Electric (GE) va mettre en place un plan social portant sur 1 044 postes en France, à Belfort, Bourogne et Boulogne-Billancourt. Il vient s'ajouter à 500 départs en pré-retraite et ruptures conventionnelles. Dans un communiqué, le groupe américain explique vouloir «améliorer les performances opérationnelles et financières des activités gaz, simplifier son organisation en adaptant ses fonctions support aux contraintes des divisions et ainsi retrouver le chemin d'une compétitivité durable».
En 2015, GE s'était engagé à embaucher un millier de salariés à la suite de la reprise de la branche énergie d'Alstom. Il fait aujourd'hui tout le contraire. La CFE-CGC dénonce un « carnage qui n’a d'autre but que de délocaliser l'activité hors de France. General Electric emploie 16 000 salariés en France. En 2018, le groupe a enregistré 808 millions de dollars de pertes, pour un chiffre d'affaires de 27,3 milliards de dollars. Ses dettes se montent à 110 milliards de dollars.
Seconde mauvaise nouvelle. WN s'est placée sous la protection du tribunal de commerce, un an après avoir repris l'usine Whirlpool d'Amiens et 236 salariés. WN n'arrive pas à vendre les casiers intelligents réfrigérés et les batteries pour vélos produits dans l'ex usine Whirlpool. Pour soutenir le projet, l’État a pourtant versé une enveloppe de 2,5 M€ au titre de la prime d’aménagement du territoire, et Whirlpool de 7,4 M€.
Le groupe General Electric (GE) va mettre en place un plan social portant sur 1 044 postes en France, à Belfort, Bourogne et Boulogne-Billancourt. Il vient s'ajouter à 500 départs en pré-retraite et ruptures conventionnelles. Dans un communiqué, le groupe américain explique vouloir «améliorer les performances opérationnelles et financières des activités gaz, simplifier son organisation en adaptant ses fonctions support aux contraintes des divisions et ainsi retrouver le chemin d'une compétitivité durable».
En 2015, GE s'était engagé à embaucher un millier de salariés à la suite de la reprise de la branche énergie d'Alstom. Il fait aujourd'hui tout le contraire. La CFE-CGC dénonce un « carnage qui n’a d'autre but que de délocaliser l'activité hors de France. General Electric emploie 16 000 salariés en France. En 2018, le groupe a enregistré 808 millions de dollars de pertes, pour un chiffre d'affaires de 27,3 milliards de dollars. Ses dettes se montent à 110 milliards de dollars.
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