
Le transport maritime mondial responsable de 3 à 4% des émissions de CO² (photo BC)
EUROPE. La Commission européenne voulait apporter une contribution originale à la conférence sur le climat qui se tient jusqu’au 9 octobre à Bangkok, mais l’opposition des pays du sud de l’Europe risque fort de limiter ses ambitions.
Craignant l’exil de leurs flottes de navires marchands, la Grèce, Chypre, Malte et l’Italie sont plus que réticents à l’idée de réduire les émissions polluantes du transport maritime.
L’Europe voudrait en effet demander aux armateurs mondiaux et aux compagnies aériennes de réduire leurs émissions de CO² respectivement de 20% et de 10% en 2020 par rapport à leurs niveaux en 2005.
On estime que le transport aérien représente 2% des émissions de gaz à effet de serre dans le monde alors que le maritime représenterait de 3 à 4% mais cette part pourrait augmenter en raison de la croissance du commerce mondial, transporté à 90% par bateaux.
L’UE voudrait également mettre en place un mécanisme permettant de créer des ressources financières à redistribuer aux pays en développement. Pour les bateaux cela pourrait passer par une taxe sur le carburant ou encore des quotas d’émission imposés
Craignant l’exil de leurs flottes de navires marchands, la Grèce, Chypre, Malte et l’Italie sont plus que réticents à l’idée de réduire les émissions polluantes du transport maritime.
L’Europe voudrait en effet demander aux armateurs mondiaux et aux compagnies aériennes de réduire leurs émissions de CO² respectivement de 20% et de 10% en 2020 par rapport à leurs niveaux en 2005.
On estime que le transport aérien représente 2% des émissions de gaz à effet de serre dans le monde alors que le maritime représenterait de 3 à 4% mais cette part pourrait augmenter en raison de la croissance du commerce mondial, transporté à 90% par bateaux.
L’UE voudrait également mettre en place un mécanisme permettant de créer des ressources financières à redistribuer aux pays en développement. Pour les bateaux cela pourrait passer par une taxe sur le carburant ou encore des quotas d’émission imposés
Une seconde chance aux négociations à Barcelone
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Environ 41% de la flotte mondiale est contrôlée par les pays de l’Union européenne et d’ores et déjà la Grande-Bretagne, l’Irlande, la France, les Pays-Bas et la plupart des pays d’Europe orientale ont donné leur accord pour cette initiative originale alors que la navigation aérienne et maritime ne sont pas intégrés au protocole de Kyoto signé en 1997.
Mais les nations maritimes du sud mettent en avant le risque de voir partir un grand nombre de navires sous pavillon de complaisance si de telles mesures étaient instaurées unilatéralement par l’Europe à l’image de ce qui est déjà prévu pour l’aérien.
A partir de 2013, toutes les compagnies aériennes opérant dans l’UE – qu’elles soient européennes ou non – devront plafonner leurs émissions de CO² afin de permettre une réduction de 5% des émissions du transport aérien. Elles devront en outre acheter 15% de leurs permis de polluer.
Faute de consensus, l'UE ne parlera pas du transport maritime à Bangkok où des délégués de plus de 180 pays sont réunis depuis le 28 septembre pour préparer un accord mondial sur le climat en décembre à Copenhague.
Les réductions des émissions de l'aérien seront en revanche bien évoquées. Cinq autres journées de négociation sont prévues, du 2 au 6 novembre à Barcelone. D’ici là, l’Europe espère avoir surmonté toutes ses dissensions sur ces dossiers.
Mais les nations maritimes du sud mettent en avant le risque de voir partir un grand nombre de navires sous pavillon de complaisance si de telles mesures étaient instaurées unilatéralement par l’Europe à l’image de ce qui est déjà prévu pour l’aérien.
A partir de 2013, toutes les compagnies aériennes opérant dans l’UE – qu’elles soient européennes ou non – devront plafonner leurs émissions de CO² afin de permettre une réduction de 5% des émissions du transport aérien. Elles devront en outre acheter 15% de leurs permis de polluer.
Faute de consensus, l'UE ne parlera pas du transport maritime à Bangkok où des délégués de plus de 180 pays sont réunis depuis le 28 septembre pour préparer un accord mondial sur le climat en décembre à Copenhague.
Les réductions des émissions de l'aérien seront en revanche bien évoquées. Cinq autres journées de négociation sont prévues, du 2 au 6 novembre à Barcelone. D’ici là, l’Europe espère avoir surmonté toutes ses dissensions sur ces dossiers.