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Le premier dossier, porté par la société Fos Faster, une joint-venture entre le Néerlandais Vopak LNG Holding BV (90%) et la filiale française du groupe pétrolier anglo-néerlandais Royal Dutch Shell (10%), concerne la création d’un terminal indépendant d'importation de gaz naturel liquéfié (GNL) d’une capacité initiale d'environ 8 milliards de m3 par an, soit l’équivalent de 15% de la consommation annuelle de gaz en France.
Le projet, d’un montant estimé de 800 M€, devrait voir le jour à l’extrémité sud de la zone du Caban-Sud, au coeur de la zone industrialo-portuaire de Fos.
Dans une première phase, il prévoit la construction deux réservoirs de 180 000 m3 chacun sur une plate-forme gagnée sur la mer. Le déchargement des navires serait effectué par deux jetées spécialement aménagées, pour une capacité de traitement de 12 500 à 14 000 m3 par heure.
La création de cet équipement impliquera la réalisation de travaux de dragage afin d’augmenter le tirant d’eau pour permettre l’amarrage des méthaniers.
Le gaz naturel stocké, après mise sous pression et regazéification, sera injecté sur le réseau de transport de GRTgaz.
Elengy veut moderniser son terminal de Fos-sur-Mer
Le second dossier, porté par Elengy, filiale de GDF Suez gestionnaire de terminaux méthaniers, concerne la construction d’un nouveau réservoir et d’un nouvel appontement en vue de prolonger l’exploitation de l’actuel terminal méthanier de Fos-Tonkin, sur le domaine du GPMM à Fos-sur-Mer.
Le projet, d’un coût estimé de 200 M€, a fait l’objet d’un appel à souscription de la part d’Elengy en octobre 2009. Il prévoit la création d’un réservoir de 160 000 m3 destiné à prendre la suite des réservoirs existants dont la fin d’exploitation est programmée pour 2014.
Ce nouveau terminal, d’une capacité de regazéification équivalente à l’actuel (7 milliards de m3 par an) permettrait à Elengy de prolonger de 20 ans l’exploitation de son équipement.
La filiale de GDF Suez envisage par ailleurs d’optimiser l’amarrage des méthaniers de 75 000 m3, soit par l’adaptation de l’appontement existant, soit par l’aménagement d’un nouvel appontement, à l’est de l’appontement actuel.