
La zone euro reste plus épargnée par la crise de la dette que la moyenne des 27 pays européens (photo F.Dubessy)
EUROPE. Toujours la même constatation. L'Europe du Sud continue de détériorer sa dette publique (engagements financiers pris sous formes d'emprunts par l’État, les collectivités et administrations publiques). Le déficit public (recettes globales inférieures aux dépenses) s'améliore mais reste bien en deçà des espérances, exception faite de l'Italie et de Malte.
Le dernier rapport publié par Eurostat, office de statistique de l'Union européenne, relève que dans l'UE, le déficit public diminue, en passant de 3,9% du Produit intérieur brut (PIB) en 2012 à 3,3% en 2013. Mais la dette publique vient gâcher la fête, en gonflant toujours un peu plus d'année en année, de 85,2% à 87,1% cette année.
Même constat en zone euro. Cette dernière s'en tire très bien côté déficit, qui devient conforme aux règles du pacte de stabilité et de croissance, à 3% en 2013, contre 3,7% en 2012. La dette publique, elle, continue d'augmenter, passant de 90,7% à la fin de l’année 2012 à 92,6% à la fin de l’année 2013. Elle reste bien au-dessus des critères retenus dans le pacte de stabilité, qui fixe une limite de 60% pour les pays de la zone.
Le dernier rapport publié par Eurostat, office de statistique de l'Union européenne, relève que dans l'UE, le déficit public diminue, en passant de 3,9% du Produit intérieur brut (PIB) en 2012 à 3,3% en 2013. Mais la dette publique vient gâcher la fête, en gonflant toujours un peu plus d'année en année, de 85,2% à 87,1% cette année.
Même constat en zone euro. Cette dernière s'en tire très bien côté déficit, qui devient conforme aux règles du pacte de stabilité et de croissance, à 3% en 2013, contre 3,7% en 2012. La dette publique, elle, continue d'augmenter, passant de 90,7% à la fin de l’année 2012 à 92,6% à la fin de l’année 2013. Elle reste bien au-dessus des critères retenus dans le pacte de stabilité, qui fixe une limite de 60% pour les pays de la zone.
Les pays du Sud restent clairement les mauvais élèves

Le déficit public dans l'Union européenne et en zone euro (source Eurostat)
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Les pays du Sud affichent à nouveau des résultats décevants aussi bien en matière de déficit public que sur la question de leur dette.
Entre l'Allemagne, qui est parvenue à une situation proche l'équilibre en matière de déficit public, ou encore le Luxembourg, en excédent budgétaire (+0,1%), les pays du sud renversent la tendance. Ils affichent tous, à l'exception de l'Italie (-3%) et Malte (-2,8%), un déficit supérieur à 3% du PIB: la Grèce (-12,7%) qui aggrave son déficit, l'Espagne (-7,1%), Chypre (-5,4%), la Croatie et le Portugal (-4,9% chacun) ainsi que la France (-4,3%). La Slovénie fait un bond en arrière passant d'un déficit public de -4% en 2012 à -14,7% en 2013 ! La Grèce aurait tout de même, selon le vice-ministre des Finances Christos Staïkouras, réussi à «dégager en 2013 un excédent primaire (hors charges des remboursements de sa dette) de 1,5 mrd €.»
Les dettes les plus mirobolantes reviennent là encore aux pays du sud. Les plus faibles ratios de dette publique par rapport au PIB concernent l'Estonie (10,0%), la Bulgarie (18,9%) ou encore le Luxembourg (23,1%). Tous les pays du sud de l'Europe affichent un ratio de dette publique supérieur à 60% du PIB, comme en Grèce (175,1%), en Italie (132,6%), au Portugal (129%) et à Chypre (111,7%). Eurostat note que, pour le cas de la France, l'augmentation de la dette pour les années 2010, 2011 et 2012 «est principalement due à des changements de sources et des méthodes utilisées pour consolider la dette de l’administration centrale ainsi qu’à l’intégration de certaines unités dans le secteur de l’administration centrale.»
Entre l'Allemagne, qui est parvenue à une situation proche l'équilibre en matière de déficit public, ou encore le Luxembourg, en excédent budgétaire (+0,1%), les pays du sud renversent la tendance. Ils affichent tous, à l'exception de l'Italie (-3%) et Malte (-2,8%), un déficit supérieur à 3% du PIB: la Grèce (-12,7%) qui aggrave son déficit, l'Espagne (-7,1%), Chypre (-5,4%), la Croatie et le Portugal (-4,9% chacun) ainsi que la France (-4,3%). La Slovénie fait un bond en arrière passant d'un déficit public de -4% en 2012 à -14,7% en 2013 ! La Grèce aurait tout de même, selon le vice-ministre des Finances Christos Staïkouras, réussi à «dégager en 2013 un excédent primaire (hors charges des remboursements de sa dette) de 1,5 mrd €.»
Les dettes les plus mirobolantes reviennent là encore aux pays du sud. Les plus faibles ratios de dette publique par rapport au PIB concernent l'Estonie (10,0%), la Bulgarie (18,9%) ou encore le Luxembourg (23,1%). Tous les pays du sud de l'Europe affichent un ratio de dette publique supérieur à 60% du PIB, comme en Grèce (175,1%), en Italie (132,6%), au Portugal (129%) et à Chypre (111,7%). Eurostat note que, pour le cas de la France, l'augmentation de la dette pour les années 2010, 2011 et 2012 «est principalement due à des changements de sources et des méthodes utilisées pour consolider la dette de l’administration centrale ainsi qu’à l’intégration de certaines unités dans le secteur de l’administration centrale.»

La dette publique dans l'Union européenne et en zone euro (source Eurostat)