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Le constat reste le même depuis des décennies, mais la situation s’aggrave pourtant. « Après les printemps arabes, les institutions internationales se sont données comme objectif la création au sud de la Méditerranée de 20 millions d'emplois d'ici 2020. Où sont-ils ? » remarque Roger Albinnyana, directeur des politiques euroméditerranéennes à l'Institut Européen de la Méditerranée. « La croissance n'est pas inclusive. Les jeunes et les femmes restent exclus du marché du travail ».
HOMERe a réuni à Marseille le 21 juin des experts des deux rives de la Méditerranée pour tenter de trouver des solutions au chômage des jeunes. L'association organise des stages internationaux rémunérés depuis déjà plusieurs années. Elle pré-sélectionne des étudiants de la rive sud de la Méditerranée et les propose à des entreprises qui vont les former pendant six mois en France, dans leur siège social, avant de leur proposer un emploi de cadre dans leur filiale basée dans le pays d'origine du stagiaire.
Pour Fabrice Alimi, vice-président de la CCIMP (Chambre de Commerce et d'Industrie Marseille Provence), la solution au chômage des jeunes passe « par le mentorat. Il produit des taux de réussite excellents car il permet d'accompagner les gens, qu'il s'agisse de recherche d'emploi et de création d'entreprise ». Coté italien, le patronat voit également l'accompagnement comme un facteur de réussite. « apprentissage, stages comme le fait HOMERe, ou formations universitaires, il faut dans tous les cas proposer des outils internationaux » explique le représentant de la Confindustria, Alfonso Balsamo.
HOMERe a réuni à Marseille le 21 juin des experts des deux rives de la Méditerranée pour tenter de trouver des solutions au chômage des jeunes. L'association organise des stages internationaux rémunérés depuis déjà plusieurs années. Elle pré-sélectionne des étudiants de la rive sud de la Méditerranée et les propose à des entreprises qui vont les former pendant six mois en France, dans leur siège social, avant de leur proposer un emploi de cadre dans leur filiale basée dans le pays d'origine du stagiaire.
Pour Fabrice Alimi, vice-président de la CCIMP (Chambre de Commerce et d'Industrie Marseille Provence), la solution au chômage des jeunes passe « par le mentorat. Il produit des taux de réussite excellents car il permet d'accompagner les gens, qu'il s'agisse de recherche d'emploi et de création d'entreprise ». Coté italien, le patronat voit également l'accompagnement comme un facteur de réussite. « apprentissage, stages comme le fait HOMERe, ou formations universitaires, il faut dans tous les cas proposer des outils internationaux » explique le représentant de la Confindustria, Alfonso Balsamo.
Une solution pratique
La présidente d'EMEA (Euro-Mediterranean Economists Association), Rym Ayadi, estime que « les acteurs économiques, politiques et universitaires doivent mieux se coordonner pour proposer des solutions pratiques. Le projet HOMERe correspond aux actions à mettre en place pour sortir de l'impasse actuelle ». L'Union pour la Méditerranée a labellisé le projet HOMERe. « L'approche multisectorielle d'HOMERe me semble adéquate car elle mêle les milieux économiques, politiques et universitaires confirme Miguel Garcia-Herraiz, secrétaire général adjoint de l'UPM. « La complexité paralyse notre système. HOMERe rend les choses plus simples ».
La vingtaine d'intervenants aux différentes tables rondes insistent tous sur la nécessité de multiplier les stages. « La France nous a proposé le projet HOMERe » explique Alexandra Carvalho, administratrice à la Commission européenne. « Nous l'avons approuvé et donc nous allons le financer pendant 18 mois. Il s'agit d'une expérience que nous allons regarder de très près à la Commission et qui pourrait déboucher sur des évolutions futures ».
L'aide Européenne porte sur un budget de un million d'euros destiné à financer en partie l'organisation de 250 stages internationaux entre la France, le Maroc, la Tunisie et l’Égypte.
La vingtaine d'intervenants aux différentes tables rondes insistent tous sur la nécessité de multiplier les stages. « La France nous a proposé le projet HOMERe » explique Alexandra Carvalho, administratrice à la Commission européenne. « Nous l'avons approuvé et donc nous allons le financer pendant 18 mois. Il s'agit d'une expérience que nous allons regarder de très près à la Commission et qui pourrait déboucher sur des évolutions futures ».
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