
Michel Hugues, directeur général de GSE. Photo GSE.
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« Les évolutions de mode de consommation, en particulier le développement du commerce électronique, provoquent des réactions en chaîne qui impactent directement la logistique. Les livraisons en 24 heures, les retours ou échanges demandent une nouvelle organisation et peuvent entraîner une augmentation considérable du coût logistique. Là où 30 personnes suffisaient pour exploiter 10 000 m² d'entrepôt, il en faut maintenant dans certains cas dix fois plus. Cela concerne tous les types de produits.
Confrontée au commerce électronique, la grande distribution se cherche, explore de nouvelles voies. Le modèle de l'hypermarché ne se développe plus. Elle investit actuellement dans les magasins de centre-ville ou les "drive", qui sont finalement des mini-entrepôts où chacun va chercher sa marchandise. Nous commençons à en construire. Les contraintes sont importantes, particulièrement pour les produits frais, car il faut y faire travailler du personnel en froid positif et en froid négatif.
Dans un autre domaine, nous avons réalisé plusieurs entrepôts automatisés. A l'inverse des bâtiments dédiés au commerce électronique, ces entrepôts sont pratiquement vides de toute présence humaine. Ils ressemblent à des cathédrales de 30 à 40 mètres de haut, équipées de convoyeurs à palettes. Il en existe très peu en France. Nous en construisons actuellement un en Norvège, dédié à l'alimentaire. Nos clients nous demandent également de plus en plus de petits entrepôts dont la taille varie de 6 000 à 20 000 m². Les grandes plateformes spécialisées cèdent le pas à des bâtiment plus modestes, mais capables de traiter aussi bien le frais que les produits secs. Il s'agit ici d'optimiser le transport et d'arriver à livrer un magasin avec un seul camion ».
Article réalisé avec le cluster Paca Logistique
Confrontée au commerce électronique, la grande distribution se cherche, explore de nouvelles voies. Le modèle de l'hypermarché ne se développe plus. Elle investit actuellement dans les magasins de centre-ville ou les "drive", qui sont finalement des mini-entrepôts où chacun va chercher sa marchandise. Nous commençons à en construire. Les contraintes sont importantes, particulièrement pour les produits frais, car il faut y faire travailler du personnel en froid positif et en froid négatif.
Dans un autre domaine, nous avons réalisé plusieurs entrepôts automatisés. A l'inverse des bâtiments dédiés au commerce électronique, ces entrepôts sont pratiquement vides de toute présence humaine. Ils ressemblent à des cathédrales de 30 à 40 mètres de haut, équipées de convoyeurs à palettes. Il en existe très peu en France. Nous en construisons actuellement un en Norvège, dédié à l'alimentaire. Nos clients nous demandent également de plus en plus de petits entrepôts dont la taille varie de 6 000 à 20 000 m². Les grandes plateformes spécialisées cèdent le pas à des bâtiment plus modestes, mais capables de traiter aussi bien le frais que les produits secs. Il s'agit ici d'optimiser le transport et d'arriver à livrer un magasin avec un seul camion ».
Article réalisé avec le cluster Paca Logistique