
Les rayonnements ionisants pas toujours employés à bon escient en dehors du milieu médical (photo AP-HM)
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Le progrès médical a sa contrepartie. Ainsi en France le recours général à l’imagerie médicale par scanner entraîne une augmentation significative de l’exposition aux rayonnements ionisants. Avec une progression de 50% en seulement cinq ans, et ce en moyenne pour la population entière, « un scanner du corps entier, qui se pratique de plus en plus, provoque une exposition de 20 millisiverts, c’est-à-dire la dose maximale annuelle admissible par un travailleur de l’industrie nucléaire » rapporte Pierre Perdiguier, chef de la division marseillaise de l’Autorité de Sûreté Nucléaire en France.
Cet organisme d’État, et cependant indépendant de toute tutelle, se voit chargé de contrôler la sûreté des installations de toute sorte, depuis les chantiers de construction du projet international Iter à Cadarache (Provence), jusqu’aux scanners des hôpitaux publics et privés. Il vient de rendre son rapport annuel, et celui-ci pointe la diffusion des technologies du nucléaire dans l’espace économique et sociétal.
Ainsi un patient de l’hôpital public d’Avignon en 2012, a subi une intervention chirurgicale plus longue que prévue, avec contrôle visuel, assuré par un appareil utilisant des radioéléments. Après son retour au domicile, des brûlures cutanées ont été constatées.
Cet organisme d’État, et cependant indépendant de toute tutelle, se voit chargé de contrôler la sûreté des installations de toute sorte, depuis les chantiers de construction du projet international Iter à Cadarache (Provence), jusqu’aux scanners des hôpitaux publics et privés. Il vient de rendre son rapport annuel, et celui-ci pointe la diffusion des technologies du nucléaire dans l’espace économique et sociétal.
Ainsi un patient de l’hôpital public d’Avignon en 2012, a subi une intervention chirurgicale plus longue que prévue, avec contrôle visuel, assuré par un appareil utilisant des radioéléments. Après son retour au domicile, des brûlures cutanées ont été constatées.

Pierre Perdiguier, chef de la division ASN de Marseille (photo XDR)
La radiographie des soudures également en cause
L'ASN juge certains établissements « en retrait », comme l’hôpital public d’Aix-en-Provence, ce qui signifie que de gros progrès restent à effectuer dans la protection des patients soumis à un scanner.
« Nous préférons souligner ce problème avant d'en venir, comme aux USA à voir des entreprises sillonner le pays en proposant à domicile un scanner de leurs clients, juste pour qu’ils voient à quoi ressemble leur corps à l’intérieur. Ce nucléaire ludique a des effets dangereux, il multiplie l’exposition de toute la population rencontrée » prévient Laurent Roy, le délégué de l’ASN pour la région méridionale française.
Le rapport de l'ASN point aussi les bureaux d’études spécialisés dans le contrôle des soudures industrielles. Ces dernières, notamment dans le bâtiment, disparaissent derrière le béton et la radiographie se révèle un bon moyen pour les vérifier sans casse.
Vingt-six de ces entreprises ont subi un contrôle en 2011 au cours d’une « opération coup de poing » dans le Midi de la France, et le résultat ne rassure pas : six d’entre elles agissaient sans autorisations, ou avec des autorisations périmées et non renouvelées. Après un procès-verbal, l’affaire va arriver devant le tribunal correctionnel.
« Nous préférons souligner ce problème avant d'en venir, comme aux USA à voir des entreprises sillonner le pays en proposant à domicile un scanner de leurs clients, juste pour qu’ils voient à quoi ressemble leur corps à l’intérieur. Ce nucléaire ludique a des effets dangereux, il multiplie l’exposition de toute la population rencontrée » prévient Laurent Roy, le délégué de l’ASN pour la région méridionale française.
Le rapport de l'ASN point aussi les bureaux d’études spécialisés dans le contrôle des soudures industrielles. Ces dernières, notamment dans le bâtiment, disparaissent derrière le béton et la radiographie se révèle un bon moyen pour les vérifier sans casse.
Vingt-six de ces entreprises ont subi un contrôle en 2011 au cours d’une « opération coup de poing » dans le Midi de la France, et le résultat ne rassure pas : six d’entre elles agissaient sans autorisations, ou avec des autorisations périmées et non renouvelées. Après un procès-verbal, l’affaire va arriver devant le tribunal correctionnel.