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TURQUIE. Quelque 500 ouvriers turcs travaillant sur le chantier du troisième aéroport d'Istanbul ont été arrêtés samedi 15 septembre 2018 alors qu'ils manifestaient, selon la Confédération des syndicats révolutionnaires de Turquie. Lundi 17 septembre 2018, 170 d'entre eux ont été libérés alors que le mouvement de protestation devrait se poursuivre et que des blindés surveillent désormais l'entrée de la zone de vie des ouvriers.
Ces derniers se plaignent des conditions de travail, de leur salaire et des mesures de sécurité insuffisantes sur ce chantier pharaonique (35 000 personnes dont 3 000 ingénieurs) où pousse celui qui deviendra le plus grand aéroport du monde. Vendredi 14 septembre 2018, un accident d'une navette chargée de leur transport avait causé dix-sept morts. Dans un communiqué publié en avril 2018, le ministère turc des Transports reconnaissait le décès de vingt-sept ouvriers dont treize dans des accidents du travail. Un bilan qui serait largement en-deça de la réalité. Les syndicats évoquent des dizaines de morts dont certains pour des problèmes d'hygiène dans les habitations temporaires qui leurs sont dévolus.
L'ouverture de cette plate-forme - destinée à remplacer l'aéroport Atatürk, est prévue le 29 octobre 2018, jour anniversaire de la République de Turquie. Après 7 mrds€ de travaux confiés au consortium turc Cengiz-Kolin-Limak-Kalyon-Mapa, il pourra accueillir 90 millions de passagers avec trois pistes et un terminal dans un premier temps. Puis, 150 millions quand il sera porté à six pistes et trois terminaux faisant alors de lui l'un des plus grands au monde. Il est situé à trente cinq kilomètres au nord-ouest du centre-ville, près de la mer Noire et du lac Terkos.
Lire aussi : La tour de contrôle du nouvel aéroport d'Istanbul sera signée Pininfarina
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