
Manifestation à Casablanca (photo Christelle Marot)
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MAROC. A l’appel du mouvement du 20 février, des milliers de Marocains sont de nouveau descendus pacifiquement dans la rue, dimanche 20 mars 2011, pour demander plus de démocratie et dénoncer la corruption et les privilèges.
A Casablanca, l’affluence la plus forte a été constatée. Les Marocains ont également défilé à Rabat, Marrakech, Fès, Tanger, Al Hoceima, Tétouan ou encore Agadir.
Selon les autorités, 35 000 personnes ont participé aux manifestations. Ils étaient dix fois plus, selon les organisateurs.
Parmi les manifestants : le mouvement Al Adl Wal Ihssane (Justice et Bienfaisance, parti islamiste interdit mais toléré), le Parti socialiste unifié (PSU), la Voix démocratique, le Parti avant-gardiste, la Ligue des droits de l’homme, l’ Association marocaine des droits humains (AMDH).
« Nous continuons à manifester car le discours royal n’a pas été clair en ce qui concerne la monarchie parlementaire. Il n’a pas évoqué non plus l’article 19 (ndlr : sur la sacralité du roi), considéré comme une Constitution à l’intérieur de la Constitution). Le Mouvement du 20 février veut une nouvelle Constitution élaborée par un comité représentant le peuple. On veut dire aussi qu’il y en a marre de la corruption, des lobbys économiques qui détiennent l’argent et les richesses du pays », explique Hosni Almoukhlis, membre du Mouvement du 20 février, à Casablanca.
A Casablanca, où une marche a été autorisée à la dernière minute, la police s’est fait discrète.
Le 13 mars 2011, les forces de l’ordre avaient chargé violemment contre les participants d’un rassemblement, faisant de nombreux blessés et provoquant la consternation, quatre jours après le discours du roi Mohammed VI.
A deux jours des nouvelles manifestations du 20 mars 2011, Amnesty International a appelé les autorités marocaines à ne pas faire un « usage disproportionné de la force pour disperser les manifestants, conformément aux engagements internationaux du Maroc en matière de droits de l'homme et des promesses du roi ».
Alors que les prochaines élections législatives sont attendues en 2012, les membres du Mouvement du 20 février réfléchissent à transformer le mouvement en parti ou en association, afin d’assoir les revendications.
A Casablanca, l’affluence la plus forte a été constatée. Les Marocains ont également défilé à Rabat, Marrakech, Fès, Tanger, Al Hoceima, Tétouan ou encore Agadir.
Selon les autorités, 35 000 personnes ont participé aux manifestations. Ils étaient dix fois plus, selon les organisateurs.
Parmi les manifestants : le mouvement Al Adl Wal Ihssane (Justice et Bienfaisance, parti islamiste interdit mais toléré), le Parti socialiste unifié (PSU), la Voix démocratique, le Parti avant-gardiste, la Ligue des droits de l’homme, l’ Association marocaine des droits humains (AMDH).
« Nous continuons à manifester car le discours royal n’a pas été clair en ce qui concerne la monarchie parlementaire. Il n’a pas évoqué non plus l’article 19 (ndlr : sur la sacralité du roi), considéré comme une Constitution à l’intérieur de la Constitution). Le Mouvement du 20 février veut une nouvelle Constitution élaborée par un comité représentant le peuple. On veut dire aussi qu’il y en a marre de la corruption, des lobbys économiques qui détiennent l’argent et les richesses du pays », explique Hosni Almoukhlis, membre du Mouvement du 20 février, à Casablanca.
A Casablanca, où une marche a été autorisée à la dernière minute, la police s’est fait discrète.
Le 13 mars 2011, les forces de l’ordre avaient chargé violemment contre les participants d’un rassemblement, faisant de nombreux blessés et provoquant la consternation, quatre jours après le discours du roi Mohammed VI.
A deux jours des nouvelles manifestations du 20 mars 2011, Amnesty International a appelé les autorités marocaines à ne pas faire un « usage disproportionné de la force pour disperser les manifestants, conformément aux engagements internationaux du Maroc en matière de droits de l'homme et des promesses du roi ».
Alors que les prochaines élections législatives sont attendues en 2012, les membres du Mouvement du 20 février réfléchissent à transformer le mouvement en parti ou en association, afin d’assoir les revendications.