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Pedro Sanchez devrait convoquer les Espagnols à des élections législatives anticipées (photo : Pool Moncloa/JM Guadrado)
ESPAGNE. Pari perdu pour le socialiste Pedro Sanchez. Le premier ministre espagnol a échoué, mercredi 13 février 2019, à faire accepter son projet de budget 2019 au Parlement. Principalement en cause, les partis indépendantistes catalans (Parti démocrate européen catalan et Gauche républicaine de Catalogne) qui ont voté contre au nom de la politique du gouvernement menée dans leur région. Alors que se tient, à Madrid, le procès de douze séparatistes accusés de rébellion, de sédition et de détournements de fonds après la proclamation de l'indépendance de la Catalogne en octobre 2017.
Leurs voix sont venues s'ajouter à celles du parti centriste Ciudadanos et du parti conservateur Parti populaire (PP) pour au final donner 191 voix contre, 158 pour et une abstention.
Cet échec souligne aussi la faiblesse du Parti socialiste (PSOE) qui détient moins du quart des sièges au Parlement et doit donc jouer sur des alliances de fortune.
Le rejet du budget devrait ouvrir sur des élections législatives anticipées qui pourraient se dérouler en avril 2019 (premier tour le 14 ou le 28 voir le 26 mai) selon des sources gouvernementales interrogées par la presse espagnole.
Pedro Sanchez avait remplacé en juin 2018 Mariano Rajoy (PP) qui avait préféré démissionné avant le vote d'une motion de censure déclenchée par la condamnation, le 24 mai 2018 par la justice espagnole, de vingt-neuf membres de son parti pour corruption, détournement de fonds publics et blanchiment.
Leurs voix sont venues s'ajouter à celles du parti centriste Ciudadanos et du parti conservateur Parti populaire (PP) pour au final donner 191 voix contre, 158 pour et une abstention.
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Le rejet du budget devrait ouvrir sur des élections législatives anticipées qui pourraient se dérouler en avril 2019 (premier tour le 14 ou le 28 voir le 26 mai) selon des sources gouvernementales interrogées par la presse espagnole.
Pedro Sanchez avait remplacé en juin 2018 Mariano Rajoy (PP) qui avait préféré démissionné avant le vote d'une motion de censure déclenchée par la condamnation, le 24 mai 2018 par la justice espagnole, de vingt-neuf membres de son parti pour corruption, détournement de fonds publics et blanchiment.