
La plupart des pays des Balkans souffrent de la corruption et du nationalisme. Le Monténégro n'y échappe pas. (photo Invest in Podgorica)
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MEDITERRANEE. Les statistiques macroéconomiques 2016 concernant les pays des Balkans ne sont pas encore toutes disponibles. Et celles données par certains pays semblent peu fiables.
Mais, globalement, la croissance se trouve au rendez-vous avec des taux de progression des PIB (Produit intérieur brut) supérieurs à 2% dans pratiquement tous les pays en 2015 et pour 2016 + 2,5% en Slovénie, un taux proche de + 5% en Croatie, + 2,8 % en Serbie.
Les nations les plus importantes économiquement réduisent leur déficit public. Il passe de 5 à 2,7 % en Slovénie et de 5,4 à 3,3 % en Croatie. Les deux États souffrent d'un endettement comparable, de 83,1 % du PIB pour la Slovénie (80,9% en 2015) et de 86,6% pour la Croatie (86,6% en 2015). Les situations demeurent en revanche beaucoup plus hétéroclites en matière de chômage. La Slovénie limite la casse avec un taux de 7,9% (9% en 2015). La Croatie reste à un niveau très élevé de 14,8%, en baisse tout de même de 1,5 point.
Pour la Bosnie-Herzégovine, l'Albanie, le Kosovo, ou encore le Monténégro, la situation apparaît extrêmement compliquée avec une très forte corruption, une porosité entre les politiques et les groupes maffieux, des taux de chômage qui avoisinent les 40%.
Mais, globalement, la croissance se trouve au rendez-vous avec des taux de progression des PIB (Produit intérieur brut) supérieurs à 2% dans pratiquement tous les pays en 2015 et pour 2016 + 2,5% en Slovénie, un taux proche de + 5% en Croatie, + 2,8 % en Serbie.
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Pour la Bosnie-Herzégovine, l'Albanie, le Kosovo, ou encore le Monténégro, la situation apparaît extrêmement compliquée avec une très forte corruption, une porosité entre les politiques et les groupes maffieux, des taux de chômage qui avoisinent les 40%.
Indicateurs au vert pour Malte
Plus au sud, Chypre et Malte se remettent avec plus ou moins de bonheur d'une crise financière qui a plus durement touché Chypre que Malte. En grande partie grâce au tourisme qui bat record sur record, les deux pays connaissent un taux de croissance de leur PIB de 2,5 % pour Chypre et de 4,3% pour Malte.
Malte ne connaît pas de problème d'endettement (64% du PIB en 2016) grâce à un déficit public raisonnable (-2,1% en 2015 et -1,4% en 2016). À 4,8% (5,4% en 2015), son taux de chômage fait pâlir d'envie la quasi-totalité des pays méditerranéens.
Chypre reste en revanche à un niveau très élevé d'endettement (107,5%) en dépit d'un déficit budgétaire qui est passé de 8,8 à 1,1 % entre 2015 et 2016. 13,3% de la population active reste sans travail (15% en 2015). En mars 2016, Nicosie est sortie du plan d’assistance européen après une crise financière qui a ruiné de nombreux épargnants, fait plonger le PIB de 10% et mis 17% de la population au chômage.
Voir aussi :Eurostat compare Malte à l'Union européenne
Malte ne connaît pas de problème d'endettement (64% du PIB en 2016) grâce à un déficit public raisonnable (-2,1% en 2015 et -1,4% en 2016). À 4,8% (5,4% en 2015), son taux de chômage fait pâlir d'envie la quasi-totalité des pays méditerranéens.
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