
Un nombre record de manifestants indépendantistes catalans dans les rues de Barcelone ce 11 septembre 2011 (photo Francis Matéo)
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ESPAGNE. La journée du 11 septembre 2014 est une date très particulière en Catalogne : c'est la « diada », la « journée nationale catalane », qui célèbre le tricentenaire de la chute de Barcelone sous l'assaut des troupes aux ordres des Bourbon, le 11 septembre 1714.
Surtout, le 11 septembre 2014 marque un compte à rebours politique, à moins de deux mois du référendum d’auto-détermination fixé au 9 novembre 2014 par le gouvernement régional d'Artur Mas, président de la Generalitat. Un vote toujours rejeté par le gouvernement central de Mariano Rajoy, sous prétexte d'inconstitutionnalité.
Les manifestations dans les rues de Barcelone pour cette « diada » se sont donc transformées en démonstration de force des indépendantistes. Avec un million et demi de personnes dans les rues de la capitale catalane, dont une grande partie concentrée à 17h14 (hommage historique oblige) sur les avenues Diagonal et Gran Via pour former un gigantesque « V » de plusieurs centaines de milliers de militants. Un « V »pour exprimer la volonté de « Voter » le 9 novembre prochain, ce qui sera de toute évidence interdit par le conseil constitutionnel espagnol.
Le dialogue de sourds entre le gouvernement régional catalan et l’exécutif national pourrait ainsi conduire à des élections anticipées en Catalogne, et la probable victoire d'Esquerra Republicana de Catalunya (ERC), le plus grand parti indépendantiste. À la différence d'Artur Mas, le président d'ERC Oriol Junqueras et ses coreligionnaires annoncent très clairement leurs intentions en se déclarant prêts à la « désobéissance civile » et en évoquant la possibilité d'une « déclaration unilatérale d'indépendance ». La crise institutionnelle se précise.
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