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ALGÉRIE / ITALIE. Le patron de Saipem (groupe Eni) a démissionné le 5 décembre 2012 après l'ouverture d'une enquête pour des soupçons de corruption en Algérie.
L’enquête est liée à l'affaire du groupe public algérien Sonatrach qui a éclaté en 2009. Dans cette affaire plusieurs dirigeants du groupe pétrolier algérien sont poursuivis pour corruption.
L'administrateur délégué de Saipem, Pietro Franco Tali, a présenté sa démission au conseil d'administration qui a immédiatement nommé à sa place Umberto Vergine, déjà membre du conseil d'administration.
Dans un communiqué diffusé par la presse, Saipem, société italienne d'ingénierie et exploration pétrolière, a dit avoir pris ces décisions "après que la compagnie a reçu notification de l'ouverture d'une enquête par le parquet de Milan sur une corruption présumée jusqu'en 2009 en lien avec certains contrats en Algérie".
Le groupe affirme pour sa part être convaincu d'avoir "mené ses activités industrielles en conformité avec la législation locale, les procédures internes, son code d'éthique et la charte 231."
Saipem indique avoir "offert sa pleine coopération au parquet de Milan" et va lancer un audit interne pour vérifier si toutes les règles anti-corruption ont été respectées.