
Beji Caïd Essebsi présente sa démission et celle de son gouvernement (photo DR)
TUNISIE. Foued Mebazâa, président de la République par intérim a accepté, mercredi 23 novembre 2011, la démission du gouvernement de transition dirigé par Beji Caïd Essebsi. Le président de la République l'a alors chargé des affaires courantes jusqu'à la mise en place du nouveau gouvernement.
Caïd Essebsi, homme d'expérience qui dirigeait plusieurs ministères sous le régime du premier président tunisien Habib Bourguiba, a pris la tête de l'exécutif en mars 2011, en pleine crise politique et économique. Une de ses principales missions aura été d'organiser l'élection de l'Assemblée nationale constituante, dorénavant accomplie.
"Le rôle du gouvernement ne s'est pas limité à la gestion des affaires courantes, mais a dépassé ce simple cadre pour mettre en place un programme pour l'avenir, contribuant à l'amélioration de la situation lors de la prochaine étape" a déclaré Foued Mebazâa.

Beji Caïd Essebsi désormais ancien Premier ministre en Tunisie (photo du site du Premier ministre tunisien)

Beji Caïd Essebsi désormais ancien Premier ministre en Tunisie (photo du site du Premier ministre tunisien)
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La Constituante devrait procéder prochainement à l'élection du président de la République permanent, qui devrait être le chef du CPR Moncef Marzouki.
Celui-ci nommera par la suite le Premier ministre, Hamadi Jebali, numéro 2 du mouvement islamiste "Ennahdha"devrait être le futur Premier ministre, fort de l'accord signé avec deux formations de gauche, le Congrès pour la République (CPR) et Ettakatol (ou Forum démocratique pour le travail et les libertés, FDTL).
L'Assemblée constituante devra ensuite approuver le gouvernement, où les trois partis disposent d'une majorité confortable.
Voir le communiqué de presse du Portail du Premier ministre
Celui-ci nommera par la suite le Premier ministre, Hamadi Jebali, numéro 2 du mouvement islamiste "Ennahdha"devrait être le futur Premier ministre, fort de l'accord signé avec deux formations de gauche, le Congrès pour la République (CPR) et Ettakatol (ou Forum démocratique pour le travail et les libertés, FDTL).
L'Assemblée constituante devra ensuite approuver le gouvernement, où les trois partis disposent d'une majorité confortable.
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