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Nadia Valavani vient de démissionner du gouvernement grec. (photo NV)
GRECE. Le gouvernement grec se délite. Quelques jours après la démission de Yanis Varoufakis, ministre grec des finances, la vice-ministre grecque des finances, Nadia Valavani quitte également le gouvernement mercredi 15 juillet 2015. « Il est impossible de continuer d'appartenir au gouvernement. Les mesures d'austérité engageront le pays sur une voie mortifère. » déclare-t-elle dans une lettre adressée au premier ministre Alexis Tsipras.
« Je ne vais pas voter en faveur de ce projet de loi et je crois qu’on ne peut pas rester au gouvernement en votant contre », indique la ministre aux médias. Cette déclaration intervient quelques heures avant le vote du Parlement sur les mesures d’austérité exigées par les autres pays de la zone euro en contrepartie du déblocage d’un troisième plan d’aide de 80 mrds€. Nadia Valavani, membre de Syriza comme son premier ministre, considère l'accord du 13 juillet 2015 comme "une humiliation totale pour le gouvernement et le pays."
Nadia Valavani s’occupait des questions fiscales et des privatisations au sein de son ministère.
Le secrétaire général du ministère grec des Finances, Manos Manousakis, a également choisi de démissionner le même jour. Deux jours auparavant, Nikos Chountis, ministre adjoint aux Affaires européennes et également membre de Syriza, quittait aussi le gouvernement.
Mercredi 15 juillet 2015, un vote du comité central de Syriza a rejeté l'accord signé avec les créanciers par 109 contre sur 201 participants.
La veille, le Fonds monétaire international (FMI) estimait dans un rapport que le plan d'aide à la Grèce devait s'accompagner d'un allégement de la dette publique grecque pour permettre au pays de sortir de la crise. Le FMI en fait même une condition à sa participation à ce nouvel effort financier pour Athènes. D'autant plus que la Grèce lui doit toujours plus de 2 mrd€ avec les échéances non honorées du 30 juin 2015 et celle du 13 juillet 2015.
« Je ne vais pas voter en faveur de ce projet de loi et je crois qu’on ne peut pas rester au gouvernement en votant contre », indique la ministre aux médias. Cette déclaration intervient quelques heures avant le vote du Parlement sur les mesures d’austérité exigées par les autres pays de la zone euro en contrepartie du déblocage d’un troisième plan d’aide de 80 mrds€. Nadia Valavani, membre de Syriza comme son premier ministre, considère l'accord du 13 juillet 2015 comme "une humiliation totale pour le gouvernement et le pays."
Nadia Valavani s’occupait des questions fiscales et des privatisations au sein de son ministère.
Le secrétaire général du ministère grec des Finances, Manos Manousakis, a également choisi de démissionner le même jour. Deux jours auparavant, Nikos Chountis, ministre adjoint aux Affaires européennes et également membre de Syriza, quittait aussi le gouvernement.
Mercredi 15 juillet 2015, un vote du comité central de Syriza a rejeté l'accord signé avec les créanciers par 109 contre sur 201 participants.
La veille, le Fonds monétaire international (FMI) estimait dans un rapport que le plan d'aide à la Grèce devait s'accompagner d'un allégement de la dette publique grecque pour permettre au pays de sortir de la crise. Le FMI en fait même une condition à sa participation à ce nouvel effort financier pour Athènes. D'autant plus que la Grèce lui doit toujours plus de 2 mrd€ avec les échéances non honorées du 30 juin 2015 et celle du 13 juillet 2015.