
La dernière intervention officielle pour faire régner la paix en Libye de Ghassan Salamé a eu lieu à Genève le 28 février 2020 (photo : Manul)
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LIBYE. Le 29 février 2020, António Guterres, secrétaire général de l’Onu, condamnait le bombardement sur plusieurs quartiers de Tripoli (dont des zones résidentielles et l'aéroport de la capitale) et réitérait pour la énième fois un appel à l'arrêt immédiat des combats en Libye. Il doit aujourd'hui faire face à une nouvelle impasse dans ce conflit.
L'impossibilité des Nations unies à faire entendre leur message aux deux rivaux, Fayez al-Sarraj (Gouvernement d'union nationale - GNA) et Khalifa Haftar (Armée nationale libyenne - ALN - soutenue par le Parlement de Tobrouk) a eu raison de la volonté de son médiateur pour la Libye, chef de la Mission d'appui des Nations unies en Libye (Manul). Ghassan Salamé a décidé, lundi 2 mars 2020 au soir, de démissionner de son poste. Le diplomate libanais de soixante-neuf ans a communiqué sur Twitter (en arabe) mettant en avant des "raisons de santé" qui ne lui "permettent plus de subir autant de stress." Il exerçait ses fonctions depuis fin juin 2017, date à laquelle il avait remplacé l'Allemand Martin Kobler. Il est le sixième médiateur pour la Libye, depuis 2011, à jeter l'éponge.
Ghassan Salamé, diplomate libanais, avait subit un affront avec le forfait de dernière minute des deux ennemis pour assister à la réunion de Genève, mercredi 26 février 2020. Elle était programmée pour poursuivre les discussions et enfin arriver à un accord politique alors que la guerre civile fait rage dans le pays depuis 2015. Un beau contre-pied après les espoirs nés de la Conférence de paix de Berlin du 19 janvier 2020 et la signature d'une déclaration commune.
"Le secrétaire général a toujours eu pleinement confiance dans le travail de M.Salamé et dans les grands efforts qu'il a déployés pour ramener la paix en Libye", indiquait Stéphane Dujarric, porte-parole du secrétaire général de l'Onu, lors du point presse quotidien à New York. Il précisait que "le secrétaire général discutera avec M.Salamé de la manière d'assurer une transition en douceur afin de ne pas perdre l'élan de ce qui a déjà été réalisé".
L'impossibilité des Nations unies à faire entendre leur message aux deux rivaux, Fayez al-Sarraj (Gouvernement d'union nationale - GNA) et Khalifa Haftar (Armée nationale libyenne - ALN - soutenue par le Parlement de Tobrouk) a eu raison de la volonté de son médiateur pour la Libye, chef de la Mission d'appui des Nations unies en Libye (Manul). Ghassan Salamé a décidé, lundi 2 mars 2020 au soir, de démissionner de son poste. Le diplomate libanais de soixante-neuf ans a communiqué sur Twitter (en arabe) mettant en avant des "raisons de santé" qui ne lui "permettent plus de subir autant de stress." Il exerçait ses fonctions depuis fin juin 2017, date à laquelle il avait remplacé l'Allemand Martin Kobler. Il est le sixième médiateur pour la Libye, depuis 2011, à jeter l'éponge.
Ghassan Salamé, diplomate libanais, avait subit un affront avec le forfait de dernière minute des deux ennemis pour assister à la réunion de Genève, mercredi 26 février 2020. Elle était programmée pour poursuivre les discussions et enfin arriver à un accord politique alors que la guerre civile fait rage dans le pays depuis 2015. Un beau contre-pied après les espoirs nés de la Conférence de paix de Berlin du 19 janvier 2020 et la signature d'une déclaration commune.
"Le secrétaire général a toujours eu pleinement confiance dans le travail de M.Salamé et dans les grands efforts qu'il a déployés pour ramener la paix en Libye", indiquait Stéphane Dujarric, porte-parole du secrétaire général de l'Onu, lors du point presse quotidien à New York. Il précisait que "le secrétaire général discutera avec M.Salamé de la manière d'assurer une transition en douceur afin de ne pas perdre l'élan de ce qui a déjà été réalisé".