
Nice est le second aéroport français après ADP, avec une avance confortable sur Lyon et Marseille. Photo aéroport de Nice
FRANCE. L'Etat français a mis en vente jeudi 10 mars 2016 les 60% de parts qu'il détient dans les sociétés exploitantes des aéroports de Nice (Nice Côte d'Azur, Cannes et St Tropez) et Lyon (Saint-Exupéry et Bron). Aéroports de Nice totalise 12 millions de passagers en 2015, Aéroports de Lyon 8,7 millions.
L'Etat restera propriétaire et autorité concédante des infrastructures et continuera de fixer les tarifs aéroportuaires. Le gouvernement français devrait toucher un véritable pactole pour ces deux aéroports en croissance, évalué à au minimum un milliard d'euros pour Nice et 600 M€ pour Lyon. Mais chacun s'attend à ce que les « enchères » montent beaucoup plus haut.
Les candidats peuvent se déclarer jusqu'au 24 mars 2016, mais déjà plusieurs repreneurs sont sur les rangs. Logique, car grâce à leurs redevances de parcs de stationnement, les aéroports constituent de véritables tirelires au même titre que les autoroutes. Aéroports de Paris ne cache pas son intérêt pour Nice, au grand dam des actionnaires minoritaires de l'aéroport. Les fonds d'investissements Ardian, Global Infrastructure Partners, Industry Funds Management sont sur les rangs. L'italien Atlantia, l'australien Macquarie, Vinci Airports allié à la Caisse des Dépôts et à Predica (Crédit Agricole Assurances) vont se positionner.
Enfin, le groupement composé de la société d’investissement française Meridiam et de la branche aéroportuaire de l'espagnol Ferrovial va également participer à la lutte. Dans un communiqué publié le 10 mars 2016, ce dernier « confirme son intérêt pour l’acquisition des parts de l’Etat français dans ces deux sociétés aéroportuaires ». Le groupement précise que « Ferrovial Airports gère plusieurs aéroports britanniques de premier plan. Meridiam possède également une expérience notable de l’aérien puisqu’elle participe actuellement à la construction du nouveau terminal de l’aéroport New-Yorkais de LaGuardia ».
L'Etat restera propriétaire et autorité concédante des infrastructures et continuera de fixer les tarifs aéroportuaires. Le gouvernement français devrait toucher un véritable pactole pour ces deux aéroports en croissance, évalué à au minimum un milliard d'euros pour Nice et 600 M€ pour Lyon. Mais chacun s'attend à ce que les « enchères » montent beaucoup plus haut.
Les candidats peuvent se déclarer jusqu'au 24 mars 2016, mais déjà plusieurs repreneurs sont sur les rangs. Logique, car grâce à leurs redevances de parcs de stationnement, les aéroports constituent de véritables tirelires au même titre que les autoroutes. Aéroports de Paris ne cache pas son intérêt pour Nice, au grand dam des actionnaires minoritaires de l'aéroport. Les fonds d'investissements Ardian, Global Infrastructure Partners, Industry Funds Management sont sur les rangs. L'italien Atlantia, l'australien Macquarie, Vinci Airports allié à la Caisse des Dépôts et à Predica (Crédit Agricole Assurances) vont se positionner.
Enfin, le groupement composé de la société d’investissement française Meridiam et de la branche aéroportuaire de l'espagnol Ferrovial va également participer à la lutte. Dans un communiqué publié le 10 mars 2016, ce dernier « confirme son intérêt pour l’acquisition des parts de l’Etat français dans ces deux sociétés aéroportuaires ». Le groupement précise que « Ferrovial Airports gère plusieurs aéroports britanniques de premier plan. Meridiam possède également une expérience notable de l’aérien puisqu’elle participe actuellement à la construction du nouveau terminal de l’aéroport New-Yorkais de LaGuardia ».
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Pour que leurs dossiers soient pris en compte, les candidats doivent remplir deux conditions : disposer de plus de 350 M€ de fonds propres et gérer ou avoir géré un aéroport d’au moins 9 millions de passagers.
Nice connaîtra son propriétaire en juillet 2016 et Lyon en août 2016. Sauf surprises, les autres actionnaires de ces aéroports, chambres de commerce et collectivités locales, ne vendront pas leurs parts afin de conserver une minorité de blocage.
Nice connaîtra son propriétaire en juillet 2016 et Lyon en août 2016. Sauf surprises, les autres actionnaires de ces aéroports, chambres de commerce et collectivités locales, ne vendront pas leurs parts afin de conserver une minorité de blocage.