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FRANCE / ITALIE. Par un très sobre communiqué publié à 00h32 jeudi 6 juin 2019, le groupe Renault indique "le Conseil d'administration n'a pas été en mesure de prendre une décision en raison du souhait exprimé par les représentants de l'Etat français de reporter le vote à un Conseil ultérieur". Les dirigeants du constructeurs français s'apprêtaient à approuver une fusion à 50/50 entre le constructeur français et l'Italien FCA (Fiat Chrysler Automobiles). Une proposition amicale venue d'outre-Pyrénées et déjà étudiée favorablement lundi 27 mai 2019 par le même Conseil.
Plus tard dans la nuit, une autre information sanctionnait brutalement ce report. FCA annonçait dans un communiqué, "il est devenu évident que les conditions politiques en France n'existent pas à l'heure actuelle pour qu'une telle opération se déroule avec succès". Et du coup, l'Italo-américain retirait sa proposition de fusion avec Renault.
Il semble que la prudence du constructeur français vienne en fait de la position de Nissan sur la question. L'alliée japonaise du Français, dont deux membres siègent au Conseil d'administration de Renault, se trouvait très réservée sur un tel accord.
La veille, Bruno Le Maire, ministre français de l'Economie - l'Etat français est actionnaire à 15% de Renault -, refusait toute précipitation sur le dossier : "Prenons le temps, pour faire les choses bien. C'est une opération de grande ampleur."
Il a cependant fallu attendre le début d'après-midi, jeudi 6 juin 2019, pour que le groupe Renault, via un communiqué, "exprime sa déception de ne pouvoir approfondir la proposition de FCA". Le texte indique également, "nous sommes reconnaissants de l'approche constructive adoptée par Nissan et voulons remercier FCA de leurs efforts, ainsi que les membres du Conseil d’administration de Renault pour leur confiance. Nous considérons que cette proposition est opportune, ayant beaucoup de mérite industriel et d'attractivité financière, créant un leader mondial de l'automobile, basé en Europe".
Une union entre Renault et FCA aurait permis la création du numéro trois mondial du secteur avec une holding basée à Amsterdam et détenue à parts égales entre les deux industriels.
Plus tard dans la nuit, une autre information sanctionnait brutalement ce report. FCA annonçait dans un communiqué, "il est devenu évident que les conditions politiques en France n'existent pas à l'heure actuelle pour qu'une telle opération se déroule avec succès". Et du coup, l'Italo-américain retirait sa proposition de fusion avec Renault.
Il semble que la prudence du constructeur français vienne en fait de la position de Nissan sur la question. L'alliée japonaise du Français, dont deux membres siègent au Conseil d'administration de Renault, se trouvait très réservée sur un tel accord.
La veille, Bruno Le Maire, ministre français de l'Economie - l'Etat français est actionnaire à 15% de Renault -, refusait toute précipitation sur le dossier : "Prenons le temps, pour faire les choses bien. C'est une opération de grande ampleur."
Il a cependant fallu attendre le début d'après-midi, jeudi 6 juin 2019, pour que le groupe Renault, via un communiqué, "exprime sa déception de ne pouvoir approfondir la proposition de FCA". Le texte indique également, "nous sommes reconnaissants de l'approche constructive adoptée par Nissan et voulons remercier FCA de leurs efforts, ainsi que les membres du Conseil d’administration de Renault pour leur confiance. Nous considérons que cette proposition est opportune, ayant beaucoup de mérite industriel et d'attractivité financière, créant un leader mondial de l'automobile, basé en Europe".
Une union entre Renault et FCA aurait permis la création du numéro trois mondial du secteur avec une holding basée à Amsterdam et détenue à parts égales entre les deux industriels.