
Simone Veil a été la première femme élue à la présidence du Parlement européen (photo : Parlement européen)
FRANCE. Décédée vendredi 30 juin 2017 à l'âge de quatre-vingt neuf ans, Simone Veil, née Jacob, a marqué la politique française et européenne. Elle aurait fêté ses quatre-vingt dix ans le 13 juillet 2017.
Cette rescapée de la Shoah, arrêtée par la Gestapo à seize ans dans sa ville natale à Nice, a perdu ses parents et son frère dans les camps de la mort. Après Sciences Po Paris, où elle rencontre son mari Antoine (décédé en 2013), elle commence sa carrière dans la magistrature. Elle est ensuite nommée, en mai 1974, par le président Valéry Giscard d'Estaing, sur l'insistance de son premier ministre Jacques Chirac, comme ministre de la Santé. En 2015, elle porte à bout de bras le projet de loi de dépénalisation de l'Interruption volontaire de grossesse (IVG), un texte qui entrera en vigueur en janvier 1975.
En juillet 1979 et jusqu'à janvier 1982, elle deviendra la première femme présidente d'un Parlement européen élu pour la première fois directement au suffrage universel, et même la première femme a dirigé une institution européenne. Après son mandat de deux ans et demi, elle continue à siéger comme députée européenne jusqu'en mars 1993. « Nous rendons hommage à une grande Présidente du Parlement européen, une conscience de l’Union européenne, une figure de la lutte contre l’antisémitisme et une défenseur des droits des femmes.... Son combat pour les femmes et sa lutte contre l’antisémitisme restent d’actualité », soulignait Antonio Tajani, président du Parlement européen, en apprenant son décès. L'esplanade située devant les bâtiments du Parlement de Strasbourg porte son nom depuis 2011.
Simone Veil se voit confier, de mars 1993 à 1995 par Edouard Balladur un portefeuille en France comme première femme ministre d'Etat (Affaires sociales, Santé et Ville). Après avoir siégé au Conseil constitutionnel (1998 à 2007), elle rejoint en 2008 l'Académie française où elle est reçue deux ans plus tard avec son épée d'académicienne gravée du numéro 78651, son matricule à Auschwitz-Birkenau.
Cette rescapée de la Shoah, arrêtée par la Gestapo à seize ans dans sa ville natale à Nice, a perdu ses parents et son frère dans les camps de la mort. Après Sciences Po Paris, où elle rencontre son mari Antoine (décédé en 2013), elle commence sa carrière dans la magistrature. Elle est ensuite nommée, en mai 1974, par le président Valéry Giscard d'Estaing, sur l'insistance de son premier ministre Jacques Chirac, comme ministre de la Santé. En 2015, elle porte à bout de bras le projet de loi de dépénalisation de l'Interruption volontaire de grossesse (IVG), un texte qui entrera en vigueur en janvier 1975.
En juillet 1979 et jusqu'à janvier 1982, elle deviendra la première femme présidente d'un Parlement européen élu pour la première fois directement au suffrage universel, et même la première femme a dirigé une institution européenne. Après son mandat de deux ans et demi, elle continue à siéger comme députée européenne jusqu'en mars 1993. « Nous rendons hommage à une grande Présidente du Parlement européen, une conscience de l’Union européenne, une figure de la lutte contre l’antisémitisme et une défenseur des droits des femmes.... Son combat pour les femmes et sa lutte contre l’antisémitisme restent d’actualité », soulignait Antonio Tajani, président du Parlement européen, en apprenant son décès. L'esplanade située devant les bâtiments du Parlement de Strasbourg porte son nom depuis 2011.
Simone Veil se voit confier, de mars 1993 à 1995 par Edouard Balladur un portefeuille en France comme première femme ministre d'Etat (Affaires sociales, Santé et Ville). Après avoir siégé au Conseil constitutionnel (1998 à 2007), elle rejoint en 2008 l'Académie française où elle est reçue deux ans plus tard avec son épée d'académicienne gravée du numéro 78651, son matricule à Auschwitz-Birkenau.
Voir aussi
-
Israël se prononce pour la solution à deux États pour régler son conflit avec la Palestine
-
Voltalia investit dans cinq nouvelles centrales solaires au Portugal
-
La Commission européenne donne son feu vert aux aides d’État dans le domaine de l'hydrogène
-
HOMERe France et l'IECD s'allient pour faciliter l'employabilité des jeunes Libanais
-
Le Liban va pouvoir extraire son propre gaz naturel