
Taux de mobilité des salariés selon les régions d'Espagne au cours du premier semestre 2014 (infographie : Randstad Workmonitor)
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ESPAGNE. L'Espagne est championne de la mobilité : près d'un quart des salariés espagnols (24%) ont changé de poste ou d'entreprise au cours du premier semestre 2014. C'est ce que révèle la dernière étude internationale publiée sur le sujet par le groupe de gestion des ressources humaines Randstad Workmonitor.
Au delà des contingences liées au fort taux de chômage, cette mobilité est aussi l'une des conséquences de la réforme du travail entamée en 2013 par le gouvernement de Mariano Rajoy, pour accompagner les entreprises dans leurs nécessités de restructuration. Puisque dans un cas sur trois, le changement de poste correspond à une modification de l'organisation dans l'entreprise.
La marque la plus tangible de la relation entre la mobilité et la réforme du travail apparaît dans la forte proportion des jeunes concernés par cette mobilité à l'intérieur même des entreprises espagnoles, puisqu’ils représentent 27% des salariés ayant changé de poste au cours des six premiers mois de cette année. Il faut sans doute y voir, en grande partie, le résultat du plan d'aide à l'emploi des jeunes entamé en 2014 avec l'aide financière de la Communauté européenne. Même s'il ne faut oublier la pression, sur cette tranche d'âge de salariés, d'un taux de chômage culminant toujours à un taux record de 53 % chez les jeunes en Espagne.
Cette tendance à la mobilité des jeunes conforte en tout cas le gouvernement espagnol dans sa décision de prolonger cette politique incitative, avec la mise en œuvre cet été 2014 d'un plan prévoyant d'offrir un porte de travail ou une formation à tous les jeunes sans emploi avant la fin du quatrième mois de chômage, toujours avec l'appui des fonds européens.
Le prolongement de cette politique coïncide avec les conclusions du rapport de Randstad Workmonitor, qui souligne sans surprise que le niveau de formation demeure proportionnel à la capacité de mobilité en entreprise. De fait, 89% des salariés qui ont changé d'emploi au cours du premier semestre 2014 en Espagne bénéficiaient d'un niveau d'études universitaires.
Lire aussi : Du crédit pour l'emploi des jeunes en Espagne
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Cette tendance à la mobilité des jeunes conforte en tout cas le gouvernement espagnol dans sa décision de prolonger cette politique incitative, avec la mise en œuvre cet été 2014 d'un plan prévoyant d'offrir un porte de travail ou une formation à tous les jeunes sans emploi avant la fin du quatrième mois de chômage, toujours avec l'appui des fonds européens.
Le prolongement de cette politique coïncide avec les conclusions du rapport de Randstad Workmonitor, qui souligne sans surprise que le niveau de formation demeure proportionnel à la capacité de mobilité en entreprise. De fait, 89% des salariés qui ont changé d'emploi au cours du premier semestre 2014 en Espagne bénéficiaient d'un niveau d'études universitaires.
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