SYRIE / UE. Le régime de Bachar el-Assad a décidé de suspendre son adhésion à l'Union pour la Méditerranée (UpM), selon un communiqué de l'agence de presse officielle Sana. Une réponse aux sanctions européennes.
"La Syrie suspend son adhésion à l'Union pour la Méditerranée en réponse aux mesures européennes injustifiées prises à l'encontre du peuple syrien", lit-on dans le communiqué publié par l'agence.
Ce communiqué issu du ministère des Affaires étrangères et des Émigrés déclare que "L'UE a pris une série de sanctions politiques et économiques injustifiées contre la Syrie qui visent la vie du peuple syrien et qui constituent une violation flagrante de la souveraineté nationale et une intervention flagrante dans les affaires intérieures syriennes".
Le ministère estime aussi que ces sanctions constituent une "contradiction avec l'esprit des accords conclus entre les deux parties syrienne et européenne, d'une façon qui porte atteinte à l'esprit du partenariat".
Cette suspension de l'adhésion à l'Upm restera en vigueur jusqu'à ce que "l'UE renonce aux mesures imposées à la Syrie".
Cette décision intervient alors que l'Union européenne a voté jeudi 1er décembre 2011 un dixième train de sanctions, en ajoutant notamment 11 nouvelles sociétés et 12 personnes à ses listes de gels d'avoir et d'interdiction de visa.
Les Etats-Unis ont également élargi leurs sanctions à l'égard de la Syrie. Le Trésor américain a blacklisté deux nouvelles entités appartenant au gouvernement syrien: la Real estate Bank, qui est la deuxième banque du pays, ainsi que la société de travaux publics Military Housing Establishment. Un oncle du président Assad ainsi qu'un général ont également été ajouté à la liste existante.
"La Syrie suspend son adhésion à l'Union pour la Méditerranée en réponse aux mesures européennes injustifiées prises à l'encontre du peuple syrien", lit-on dans le communiqué publié par l'agence.
Ce communiqué issu du ministère des Affaires étrangères et des Émigrés déclare que "L'UE a pris une série de sanctions politiques et économiques injustifiées contre la Syrie qui visent la vie du peuple syrien et qui constituent une violation flagrante de la souveraineté nationale et une intervention flagrante dans les affaires intérieures syriennes".
Le ministère estime aussi que ces sanctions constituent une "contradiction avec l'esprit des accords conclus entre les deux parties syrienne et européenne, d'une façon qui porte atteinte à l'esprit du partenariat".
Cette suspension de l'adhésion à l'Upm restera en vigueur jusqu'à ce que "l'UE renonce aux mesures imposées à la Syrie".
Cette décision intervient alors que l'Union européenne a voté jeudi 1er décembre 2011 un dixième train de sanctions, en ajoutant notamment 11 nouvelles sociétés et 12 personnes à ses listes de gels d'avoir et d'interdiction de visa.
Les Etats-Unis ont également élargi leurs sanctions à l'égard de la Syrie. Le Trésor américain a blacklisté deux nouvelles entités appartenant au gouvernement syrien: la Real estate Bank, qui est la deuxième banque du pays, ainsi que la société de travaux publics Military Housing Establishment. Un oncle du président Assad ainsi qu'un général ont également été ajouté à la liste existante.
Suspension des échanges entre la Syrie et la Turquie
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Le gouvernement syrien a suspendu l'accord de libre-échange conclu avec la Turquie, en rétorsion aux sanctions prises par Ankara contre Damas, a annoncé jeudi 1er décembre 2011 au soir l'agence officielle Sana.
La Turquie, l'un des principaux partenaires économiques de la Syrie, a emboîté mercredi 30 novembre 2011 le pas à la Ligue Arabe et annoncé une série de sanctions économiques contre le régime syrien, dont un gel des transactions commerciales et un gel des transactions entre les banques centrales turque et syrienne.
"Le gouvernement syrien étudie la possibilité de prendre d'autres mesures" envers la Turquie à la suite de ces sanctions, écrit encore la Sana.
En décembre 2004, Damas et Ankara avaient signé, après plusieurs années de négociations, un accord de libre-échange à l'occasion d'une visite du Premier ministre turc Recep Tayyip Erdogan à Damas, scellant ainsi le rapprochement des deux voisins longtemps en délicatesse.
Il avait été suivi en septembre 2009 par un accord instituant un "conseil de coopération stratégique de haut niveau" en vue d'une intégration économique, alors que les deux pays avaient ouvert leurs frontières en supprimant les visas.
La Syrie est le théâtre, depuis mars, d'une répression sanglante d'un mouvement de contestation contre le régime de Bachar al-Assad. Selon un dernier bilan de l'ONU, ces violences ont fait au moins 4.000 morts.
La Turquie, l'un des principaux partenaires économiques de la Syrie, a emboîté mercredi 30 novembre 2011 le pas à la Ligue Arabe et annoncé une série de sanctions économiques contre le régime syrien, dont un gel des transactions commerciales et un gel des transactions entre les banques centrales turque et syrienne.
"Le gouvernement syrien étudie la possibilité de prendre d'autres mesures" envers la Turquie à la suite de ces sanctions, écrit encore la Sana.
En décembre 2004, Damas et Ankara avaient signé, après plusieurs années de négociations, un accord de libre-échange à l'occasion d'une visite du Premier ministre turc Recep Tayyip Erdogan à Damas, scellant ainsi le rapprochement des deux voisins longtemps en délicatesse.
Il avait été suivi en septembre 2009 par un accord instituant un "conseil de coopération stratégique de haut niveau" en vue d'une intégration économique, alors que les deux pays avaient ouvert leurs frontières en supprimant les visas.
La Syrie est le théâtre, depuis mars, d'une répression sanglante d'un mouvement de contestation contre le régime de Bachar al-Assad. Selon un dernier bilan de l'ONU, ces violences ont fait au moins 4.000 morts.