
Vladimir Voronkov craint le retour des combattants étrangers de Daech dans leur pays d'origine (photo : Onu/ Manuel Elias)
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SYRIE. Dans son rapport sur la menace posée par Daech à la sécurité internationale, Vladimir Voronkov évalue le nombre de membres de Daech à plus de 20 000 personnes réparties quasi-égalitairement entre l'Irak et la Syrie.
Intervenant, jeudi 23 août 2018, face aux membres du Conseil de sécurité, le chef du Bureau des Nations Unies de la lutte contre le terrorisme pense qu'un noyau de Daech devrait survivre à moyen terme dans ces deux pays. A cause du conflit en cours et des problèmes complexes de stabilisation.
Malgré la défaite de l'État islamique en Irak et son retrait en Syrie, l'organisation représente donc toujours une menace à la sécurité internationale. Il craint également le retour des combattants terroristes étrangers dans leur pays d'origine. "L'un des dangers posés par (leur) retour... réside dans les compétences acquises dans les zones de conflit, comme les compétences nécessaires pour préparer des engins explosifs improvisés et pour transformer des drones en engins armés", souligne Vladimir Voronkov.
Paradoxalement, le rapport indique que le passage d'une structure proto-étatique en un réseau secret pose de nouveaux défis. A cause de la clandestinité des fonctions administratives de gestion des finances, les flux d'argent de Daech au Moyen-Orient seraient ainsi plus difficiles à détecter et à analyser,
Vladimir Voronkov préconise que les États membres de l'Onu et la communauté internationale redoublent d'efforts - notamment en matière de coopération internationale, de partage d'informations et de renforcement des capacités de lutte - pour contrer efficacement la menace posée par Daech.
Intervenant, jeudi 23 août 2018, face aux membres du Conseil de sécurité, le chef du Bureau des Nations Unies de la lutte contre le terrorisme pense qu'un noyau de Daech devrait survivre à moyen terme dans ces deux pays. A cause du conflit en cours et des problèmes complexes de stabilisation.
Malgré la défaite de l'État islamique en Irak et son retrait en Syrie, l'organisation représente donc toujours une menace à la sécurité internationale. Il craint également le retour des combattants terroristes étrangers dans leur pays d'origine. "L'un des dangers posés par (leur) retour... réside dans les compétences acquises dans les zones de conflit, comme les compétences nécessaires pour préparer des engins explosifs improvisés et pour transformer des drones en engins armés", souligne Vladimir Voronkov.
Paradoxalement, le rapport indique que le passage d'une structure proto-étatique en un réseau secret pose de nouveaux défis. A cause de la clandestinité des fonctions administratives de gestion des finances, les flux d'argent de Daech au Moyen-Orient seraient ainsi plus difficiles à détecter et à analyser,
Vladimir Voronkov préconise que les États membres de l'Onu et la communauté internationale redoublent d'efforts - notamment en matière de coopération internationale, de partage d'informations et de renforcement des capacités de lutte - pour contrer efficacement la menace posée par Daech.