
Dominique Strauss-Kahn était président du Conseil d'administration de LSK (photo FMI)
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FRANCE. L'ancien directeur général du Fonds monétaire international (FMI) et ancien ministre français Dominique Strauss-Kahn se trouve dans le collimateur de la justice avec l'ouverture d'une enquête préliminaire pour escroquerie et abus de biens sociaux révélée, vendredi 16 octobre 2015, par France Inter et le Parisien magazine.
Le parquet de Paris veut en savoir plus sur les liens de Dominique Strauss-Kahn (soixante six ans) avec la société d'investissements luxembourgeoise Leyne Strauss-Kahn and Partners (LSK), liquidée le 17 novembre 2014. L'ancien homme politique était président du conseil d'administration de LSK, poste qu'il a quitté quelques jours avant la faillite.
Présent à travers ses filiales au Luxembourg, en Belgique, en Suisse, en Roumanie, à Monaco et en Israël, LSK était une compagnie financière indépendante organisée autour de cinq pôles d'activités : gestions d'actifs (marque Assya Asset Management), corporate finance, prestations de conseil stratégique et financier, assurance (marque Firstcaution) et capital-investissement.
L'enquête a été ouverte suite à une plainte déposée par Jean-François Ott, homme d'affaires français ancien PDG d'Orco Property Group), qui aurait perdu 500 000 € investis dans LSK. Un ancien banquier macédonien a également déposé une plainte. Parallèlement 156 clients créanciers réclament 100 M€ à LSK.
La société a d'abord été fondée, en 1994, sous forme de holding par Thierry Leyne (le L de LSK), un banquier franco-israélien qui s'est suicidé en octobre 2014 à Tel-Aviv à l'âge de quarante neuf. Elle a pris le nom de LSK avec l'arrivée comme associé à 9,81% de Dominique Strauss-Kahn à l'été 2013, via sa société Parnasse international. Thierry Leyne en détenait 32,43%. Les deux associés voulaient monter un fonds spéculatif de 2 mrds$ (1,75 mrd€).
Le parquet de Paris veut en savoir plus sur les liens de Dominique Strauss-Kahn (soixante six ans) avec la société d'investissements luxembourgeoise Leyne Strauss-Kahn and Partners (LSK), liquidée le 17 novembre 2014. L'ancien homme politique était président du conseil d'administration de LSK, poste qu'il a quitté quelques jours avant la faillite.
Présent à travers ses filiales au Luxembourg, en Belgique, en Suisse, en Roumanie, à Monaco et en Israël, LSK était une compagnie financière indépendante organisée autour de cinq pôles d'activités : gestions d'actifs (marque Assya Asset Management), corporate finance, prestations de conseil stratégique et financier, assurance (marque Firstcaution) et capital-investissement.
L'enquête a été ouverte suite à une plainte déposée par Jean-François Ott, homme d'affaires français ancien PDG d'Orco Property Group), qui aurait perdu 500 000 € investis dans LSK. Un ancien banquier macédonien a également déposé une plainte. Parallèlement 156 clients créanciers réclament 100 M€ à LSK.
La société a d'abord été fondée, en 1994, sous forme de holding par Thierry Leyne (le L de LSK), un banquier franco-israélien qui s'est suicidé en octobre 2014 à Tel-Aviv à l'âge de quarante neuf. Elle a pris le nom de LSK avec l'arrivée comme associé à 9,81% de Dominique Strauss-Kahn à l'été 2013, via sa société Parnasse international. Thierry Leyne en détenait 32,43%. Les deux associés voulaient monter un fonds spéculatif de 2 mrds$ (1,75 mrd€).