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FRANCE/ESPAGNE. Après 15 années de collaboration fructueuse dans le développement du sous-marin "Scorpène" (construit entre Cherbourg et Carthagène), les relations entre les chantiers militaires français DCNS et espagnol Navantia sont tendues. Des assiettes ont volé et un possible divorce est agité depuis des mois.
Motif de la querelle, la DCNS estime que son partenaire espagnol a lancé une torpille sur leur contrat de mariage. Il y a deux ans, Navantia mettait sur le marché un nouveau modèle de sous-marin, le "S-80", doté d’un système révolutionnaire de propulsion anaérobie, ce qui lui permet de rester plus longtemps en plongée. Or, non seulement ce sous-marin a été adopté par la marine espagnole en lieu et place du "Scorpène", mais en plus Navantia le propose à l'export contre le "Scorpène". Ce fut le cas en Turquie, un marché finalement remporté par l'Allemand TKMS avec son "U 214".
Les Français sont d'autant plus furieux de cette concurrence que le "S 80" est réalisé avec l'industrie américaine, tant au niveau de l'armement que du système de combat, fourni par Lockheed Martin.
Motif de la querelle, la DCNS estime que son partenaire espagnol a lancé une torpille sur leur contrat de mariage. Il y a deux ans, Navantia mettait sur le marché un nouveau modèle de sous-marin, le "S-80", doté d’un système révolutionnaire de propulsion anaérobie, ce qui lui permet de rester plus longtemps en plongée. Or, non seulement ce sous-marin a été adopté par la marine espagnole en lieu et place du "Scorpène", mais en plus Navantia le propose à l'export contre le "Scorpène". Ce fut le cas en Turquie, un marché finalement remporté par l'Allemand TKMS avec son "U 214".
Les Français sont d'autant plus furieux de cette concurrence que le "S 80" est réalisé avec l'industrie américaine, tant au niveau de l'armement que du système de combat, fourni par Lockheed Martin.
Coopération réussie au Chili et en Malaisie
Pour l’instant, le partenariat n’a pas sombré. « Nous continuons de discuter pour clarifier la situation », explique encore Jean-Marie Poimboeuf, président de DCNS, après s’être félicité de la coopération industrielle qui a réussi au Chili et en Malaisie.
Mais les Espagnols reprochent à la DCNS de chercher à les écarter du consortium européen de chantiers navals militaires que les Français tentent de faire émerger. Le projet, qui était resté bloqué, il y a deux ans, pourrait refaire surface avec la DCNS et l’allemand Thyssenkrupp aux commandes. L’objectif est que les principaux chantiers navals militaires européens constituent une plateforme pour créer des synergies pour l’acquisition de matériels et parvenir à des réductions de coûts dans la construction navale. Au passage, l’Europe confirmerait son titre de leader mondial de la navale militaire.
Mais les Espagnols reprochent à la DCNS de chercher à les écarter du consortium européen de chantiers navals militaires que les Français tentent de faire émerger. Le projet, qui était resté bloqué, il y a deux ans, pourrait refaire surface avec la DCNS et l’allemand Thyssenkrupp aux commandes. L’objectif est que les principaux chantiers navals militaires européens constituent une plateforme pour créer des synergies pour l’acquisition de matériels et parvenir à des réductions de coûts dans la construction navale. Au passage, l’Europe confirmerait son titre de leader mondial de la navale militaire.