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L'économie libanaise enregistre une croissance du PIB inférieure aux prévisions. Photo DR.
LIBAN. Plusieurs rapports publiés par des banques libanaises estiment que le taux de croissance du PIB libanais devrait se situer entre 2 et 2,5%, soit légèrement moins qu'espéré par le gouvernement et la Banque du Liban. Tout se présentait pourtant bien, avec notamment l'élection tant attendue fin 2016 du Président du Liban, Michel Aoun. Pour la première fois en douze sans, le Liban a même voté un budget.
Si le tourisme affiche +10% de visiteurs, la crise politique de novembre 2017, qui a vu le premier ministre Saad Hariri se réfugier en Arabie Saoudite, a fait plonger la bourse libanaise et a gelé plusieurs investissements étrangers. Même s'il reste inférieur aux prévisions, le décollage de l'économie libanaise apparaît incontestable selon les établissements bancaires libanais. Le pays double son taux de croissance (évalué à 1,2% en 2016), l'immobilier se porte au mieux (+17,4% de transactions) et les ratios économiques s'améliorent. Le déficit public évalué à 2,5 mrds de livres libanaises baisse de 25%. Quelques indicateurs restent cependant ans le rouge. Le chômage se situe aux alentours de 20% et près de 30% des libanais vivent sous le seuil de pauvreté.
Des analyses battues en brèche par la Fonds monétaire international (FMI). Ses experts évaluaient début février 2017 la croissance du PIB en 2017 dans une fourchette allant de +1 à +1,5% . Ils constatent que la dette publique culmine à 150% du PIB et que le déficit courant atteint 20% du PIB. Selon le FMI, la dette publique pourrait grimper à 180 % du PIB d’ici à 2023.
Si le tourisme affiche +10% de visiteurs, la crise politique de novembre 2017, qui a vu le premier ministre Saad Hariri se réfugier en Arabie Saoudite, a fait plonger la bourse libanaise et a gelé plusieurs investissements étrangers. Même s'il reste inférieur aux prévisions, le décollage de l'économie libanaise apparaît incontestable selon les établissements bancaires libanais. Le pays double son taux de croissance (évalué à 1,2% en 2016), l'immobilier se porte au mieux (+17,4% de transactions) et les ratios économiques s'améliorent. Le déficit public évalué à 2,5 mrds de livres libanaises baisse de 25%. Quelques indicateurs restent cependant ans le rouge. Le chômage se situe aux alentours de 20% et près de 30% des libanais vivent sous le seuil de pauvreté.
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