
Fluviofeeder table sur un trafic de 47 000 Evp à fin 2013. (Photo Fluviofeeder)
Voir aussi
-
Air France-KLM et CMA CGM vont partager leurs capacités de fret aérien
-
Le tribunal de Nanterre lance un mandat d'arrêt international contre Carlos Ghosn
-
Serma Energy s'implante en Espagne et va ouvrir un centre d'essais à Valladolid
-
L'Union pour la Méditerranée lance la journée de la Méditerranée
-
Où en est le Partenariat Euro-Méditerranéen ?
FRANCE. Imaginez 300 remorques circulant entre Paris et le terminal Port 2000 au Havre… La nuit, l'équivalent de cette longue file de camions vogue sur l'axe Seine. Le fret arrive dès 7 heures du matin sur l'immense terminal normand, paré à être chargé sur les navires de mer.
Dès 2007, le constructeur automobile Renault avait saisi toute l'importance de ce mode de transport qui fait de plus en plus d'adeptes. « Fin 2013, nous devrions atteindre 47000 Evp contre 41000 Evp en 2012 », souligne Emilie Dugrand, responsable commerciale de Fluviofeeder. « L'accroissement des volumes résulte de la mise en place en 2012 de notre navette reliant Rouen et Port 2000. Il confirme la pertinence de ce schéma logistique. Nous apportons de la souplesse dans la supply chain, en nous intégrant dans la logistique des flux d'approvisionnement ou d'expéditions de nos clients. Ce service répond au plus près à leurs attentes grâce à une desserte directe des principales lignes maritimes à Port 2000».
L'an dernier, le groupe Ferrero, via le groupe Stef, testait le fleuve en confiant une boîte —reefer — par semaine de chocolats Fluviofeeder. A présent, le géant italien de la confiserie double sa mise.
Dès 2007, le constructeur automobile Renault avait saisi toute l'importance de ce mode de transport qui fait de plus en plus d'adeptes. « Fin 2013, nous devrions atteindre 47000 Evp contre 41000 Evp en 2012 », souligne Emilie Dugrand, responsable commerciale de Fluviofeeder. « L'accroissement des volumes résulte de la mise en place en 2012 de notre navette reliant Rouen et Port 2000. Il confirme la pertinence de ce schéma logistique. Nous apportons de la souplesse dans la supply chain, en nous intégrant dans la logistique des flux d'approvisionnement ou d'expéditions de nos clients. Ce service répond au plus près à leurs attentes grâce à une desserte directe des principales lignes maritimes à Port 2000».
L'an dernier, le groupe Ferrero, via le groupe Stef, testait le fleuve en confiant une boîte —reefer — par semaine de chocolats Fluviofeeder. A présent, le géant italien de la confiserie double sa mise.
Création de Fluveo avec Veolia Propreté

Marfret et Veolia Propreté viennent de créer Fluveo, une joint-venture dédiée au transport fluvial de Véolia Propreté. (Photo Fluviofeeder)
D'autres grands chargeurs font confiance au fleuve tels que Weber, Logistic Gemini, UPM Kymene et Veolia Propreté. Cette dernière, convaincue des potentialités de développement de ce mode de transport en France, a fondé voici tout juste un mois Fluveo. Une joint-venture créée avec Marfret et basée à Gennevilliers, vouée au transport fluvial de déchets industriels banals et de mâchefers. « Fluveo est l'aboutissement d'un projet de trois ans avec Véolia Propreté », explique son dirigeant Guillaume Vidil également à la tête de l'armement de Fluviofeeder.
Aux côtés des chargeurs, les commissionnaires de transport (Gefco, TTOM, SAGA, Amatrans, Balguerie…) et les armements (Maersk, NDS, Evergreen, Cosco, Marfret) s'appuient davantage sur le fleuve pour les pré et post acheminements.
Derniers verrous à la compétitivité du fluvial, les THC (Terminal Handling Charge). Vincent Saurel, directeur de la ligne Fluviofeeder, se bat pour que le coût de la manutention incombe à l'armateur et non à l'opérateur fluvial.
Aux côtés des chargeurs, les commissionnaires de transport (Gefco, TTOM, SAGA, Amatrans, Balguerie…) et les armements (Maersk, NDS, Evergreen, Cosco, Marfret) s'appuient davantage sur le fleuve pour les pré et post acheminements.
Derniers verrous à la compétitivité du fluvial, les THC (Terminal Handling Charge). Vincent Saurel, directeur de la ligne Fluviofeeder, se bat pour que le coût de la manutention incombe à l'armateur et non à l'opérateur fluvial.