
Habib Jemli n'a pas été en mesure d'obtenir un vote favorable des députés pour valider son équipe gouvernementale (photo : DR)
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TUNISIE. L'échec, vendredi 10 janvier 2020, d'Habib Jemli, désigné par le nouveau président Kaïs Saïed, à obtenir une majorité à l'Assemblée des représentants du Peuple (ARP), le Parlement tunisien, remet tout en cause. Les députés n'ont donné que soixante-douze voix (sur 217) à celui qui avait été choisi en novembre 2019 pour former un gouvernement après les élections législatives du 6 octobre 2019. Son équipe, composée principalement de personnalités indépendantes, et présentée officiellement le 2 janvier 2020, n'a pas séduit le Parlement.
Issu du mouvement islamo-conservateur Ennahdha, pourtant arrivé en tête de ce scrutin, la défaite d'Habib Jemli fragilise son parti ainsi que son chef Rached Ghannouchi, président de l'ARP. En revanche, Nabil Karoui, l'homme d'affaires battu au second tour de la Présidentielle du 13 octobre 2019 et toujours confronté à des affaires judiciaires, voit son parti Qalb Tounes, second aux législatives, marquer des points.
Selon la Constitution, Kaïs Saïed doit désormais désigner un nouvel homme pour former un gouvernement. Ce dernier n'aura que quarante jours pour séduire les députés sous peine de provoquer la dissolution de l'ARP par le Président de la République tunisienne.
Pendant ce temps, le premier ministre sortant Youssef Chahed continue à traiter les affaires courantes alors que son influence se réduit en peau de chagrin depuis ses échecs aux législatives et même à l'ARP.
Issu du mouvement islamo-conservateur Ennahdha, pourtant arrivé en tête de ce scrutin, la défaite d'Habib Jemli fragilise son parti ainsi que son chef Rached Ghannouchi, président de l'ARP. En revanche, Nabil Karoui, l'homme d'affaires battu au second tour de la Présidentielle du 13 octobre 2019 et toujours confronté à des affaires judiciaires, voit son parti Qalb Tounes, second aux législatives, marquer des points.
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