
l’Autorité de régulation des communications électroniques et des postes mènera les enchères dans l'attribution des fréquences de la bande 700 MHz. (Photo : Arcep)
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FRANCE. Le ministre français de l’Économie, Emmanuel Macron, ainsi que la secrétaire d’Etat au numérique, Axelle Lemaire annoncent, jeudi 9 juillet 2015, la signature de l’arrêté fixant les conditions d’attribution des fréquences de la bande 700 mégahertz (MHz). Celui-ci a été élaboré conjointement avec l’Autorité de régulation des communications électroniques et des postes (Arcep). Dans un communiqué également daté du 9 juillet 2015, l'Arcep invite les opérateurs à déposer leur dossier de candidature avant le 29 septembre 2015 à 12 heures, suite à quoi, elle mènera la procédure d'enchères et délivrera les autorisations avant fin 2015.
L’Arcep propose de diviser en six blocs de 5 MHz les fréquences mises en vente et de procéder à plusieurs tours d’enchères ascendantes. Le prix de départ de ces enchères est fixé à 416 M€ par lot, et il augmentera de 5 M€ à chaque nouveau tour d’enchères.
L'engouement certain des opérateurs à la suite de cette annonce se comprend. Les fréquences 700 MHz, surnommées « fréquences en or », présentent le double avantage de permettre au réseau mobile de mieux pénétrer dans les immeubles (ces ondes traversent le béton) mais aussi d’être très utiles dans les zones peu denses, car elles assurent une bonne couverture avec un nombre limité d’antennes. Elles sont actuellement occupées par les chaînes de la télévision numérique terrestre (TNT), mais seront libérées progressivement entre le 1er décembre 2015 et le 1er juillet 2019. La bande des 700 MHz permettra le déploiement de la téléphonie mobile 4G, déjà entamé par les opérateurs, et plus tard, celle de la 5G.
L’Arcep propose de diviser en six blocs de 5 MHz les fréquences mises en vente et de procéder à plusieurs tours d’enchères ascendantes. Le prix de départ de ces enchères est fixé à 416 M€ par lot, et il augmentera de 5 M€ à chaque nouveau tour d’enchères.
L'engouement certain des opérateurs à la suite de cette annonce se comprend. Les fréquences 700 MHz, surnommées « fréquences en or », présentent le double avantage de permettre au réseau mobile de mieux pénétrer dans les immeubles (ces ondes traversent le béton) mais aussi d’être très utiles dans les zones peu denses, car elles assurent une bonne couverture avec un nombre limité d’antennes. Elles sont actuellement occupées par les chaînes de la télévision numérique terrestre (TNT), mais seront libérées progressivement entre le 1er décembre 2015 et le 1er juillet 2019. La bande des 700 MHz permettra le déploiement de la téléphonie mobile 4G, déjà entamé par les opérateurs, et plus tard, celle de la 5G.
Le cas Free
Le groupe Free (4,17 mrds€ de chiffre d'affaires en 2014) se trouve dans une situation particulière par rapport à ses concurrents. Le groupe ne dispose à ce jour que de très peu de basses fréquences, et uniquement dans la bande 900 MHz, ce qui marque un déséquilibre certain selon l’Arcep.
Pourtant, l'Autorité a finalement décidé de ne pas réserver de lot à Free. Le groupe devra faire des propositions assez importantes pour obtenir des fréquences à 700 MHz. Lors des dernières enchères, pour les bandes 800 MHz, Free n’avait pas obtenu de fréquences car ses offres n'étaient pas assez élevées et doit depuis se contenter de 5 MHz en fréquences basses.
Pourtant, l'Autorité a finalement décidé de ne pas réserver de lot à Free. Le groupe devra faire des propositions assez importantes pour obtenir des fréquences à 700 MHz. Lors des dernières enchères, pour les bandes 800 MHz, Free n’avait pas obtenu de fréquences car ses offres n'étaient pas assez élevées et doit depuis se contenter de 5 MHz en fréquences basses.