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Coopmed s'appuie sur la réalité économique du sud de la Méditerranée. (photo: C. Garcia)
MEDITERRANEE. L’économie sociale et solidaire (ESS) a désormais son fonds en Méditerranée. Coopmed a été lancé le 26 février 2016, à l’occasion du second Forum des acteurs de l’entrepreneuriat de Marseille.
Doté de 10,5M€, le fonds vise à « soutenir la création d’emplois pérennes, à renforcer les initiatives de développement économique portées par les acteurs de la société civile, lutter contre les changements climatiques en appuyant les initiatives vertes et innovantes et promouvoir l’entrepreneuriat social ». Cet instrument financier est porté par le Crédit coopératif via sa filiale chargée de la gestion de véhicules d’investissement alternatif à l’international, Inpulse. La Banque européenne d’investissement (BEI) apporte près du tiers du capital du fonds, complété par des mutuelles et des banques coopératives françaises et italiennes parmi lesquelles la Société européenne Finance Ethique et Alternative (SEFEA), Ecofi investissements ou Solimut Mutuelle de France. Ce capital devrait atteindre 20M€ d’ici fin 2016.
Doté de 10,5M€, le fonds vise à « soutenir la création d’emplois pérennes, à renforcer les initiatives de développement économique portées par les acteurs de la société civile, lutter contre les changements climatiques en appuyant les initiatives vertes et innovantes et promouvoir l’entrepreneuriat social ». Cet instrument financier est porté par le Crédit coopératif via sa filiale chargée de la gestion de véhicules d’investissement alternatif à l’international, Inpulse. La Banque européenne d’investissement (BEI) apporte près du tiers du capital du fonds, complété par des mutuelles et des banques coopératives françaises et italiennes parmi lesquelles la Société européenne Finance Ethique et Alternative (SEFEA), Ecofi investissements ou Solimut Mutuelle de France. Ce capital devrait atteindre 20M€ d’ici fin 2016.
Levier d’accès aux prêts classiques
Coopmed est lancé durant le Forum de l'entrepreneuriat en Méditerranée (photo: C. Garcia)
Coopmed peut être sollicité dans un premier temps en Algérie, Egypte, Israël, Jordanie, Maroc, Palestine, Tunisie et Turquie. Il s’adresse à des institutions de microfinance, des banques locales, des mutuelles, des sociétés et institutions financières locales.
« Nous travaillons avec des structures de micro-finances locales pour soutenir des projets de TPE/PME, des entreprises rurales ou des initiatives de la jeunesse qui ne trouvent pas de relais financier, explique Bruno Huss, directeur général de Mutuelle de France. Ce financement doit représenter un levier permettant d’accéder à des prêts classiques ». Chaque bénéficiaire peut se voir proposer 200 000 à 2M€.
Coopmed a déjà retenu deux projets en Palestine et au Maroc. La performance des dossiers financés est mesurée selon les indicateurs internationaux de l’ESS (Social Performance Task Force et Impact Reporting and Investment Standards (Iris). Coopmed s’inspire de Coopest qui finance des projets de l’ESS depuis dix ans dans les Pays d’Europe de l’est, d’Europe centrale et du Caucase. Il s’inscrit dans le long terme, visant une rentabilité de 3 à 4 %.
"Ce fonds présente des spécificités qui méritent un accompagnement de l’UpM", estime Guy Fleuret, directeur général du développement urbain de l’organisation internationale. "D’une part, il ne se limite pas à la Méditerranée francophone et d’autre part il bénéficie de financements français, italiens et européens ". Cet ancien de la BEI poursuit : "associer un réseau de structures locales à un fonds de financement permet de dénicher des projets de terrain qui ne verraient pas le jour sans ce type d’initiatives. Il permet en outre de chercher un effet de masse, que l’on trouve difficilement dans les projets « soft » qui n’ont généralement pas assez d’ampleur pour produire des effets significatifs », conclut Guy Fleuret.
« Nous travaillons avec des structures de micro-finances locales pour soutenir des projets de TPE/PME, des entreprises rurales ou des initiatives de la jeunesse qui ne trouvent pas de relais financier, explique Bruno Huss, directeur général de Mutuelle de France. Ce financement doit représenter un levier permettant d’accéder à des prêts classiques ». Chaque bénéficiaire peut se voir proposer 200 000 à 2M€.
Coopmed a déjà retenu deux projets en Palestine et au Maroc. La performance des dossiers financés est mesurée selon les indicateurs internationaux de l’ESS (Social Performance Task Force et Impact Reporting and Investment Standards (Iris). Coopmed s’inspire de Coopest qui finance des projets de l’ESS depuis dix ans dans les Pays d’Europe de l’est, d’Europe centrale et du Caucase. Il s’inscrit dans le long terme, visant une rentabilité de 3 à 4 %.
"Ce fonds présente des spécificités qui méritent un accompagnement de l’UpM", estime Guy Fleuret, directeur général du développement urbain de l’organisation internationale. "D’une part, il ne se limite pas à la Méditerranée francophone et d’autre part il bénéficie de financements français, italiens et européens ". Cet ancien de la BEI poursuit : "associer un réseau de structures locales à un fonds de financement permet de dénicher des projets de terrain qui ne verraient pas le jour sans ce type d’initiatives. Il permet en outre de chercher un effet de masse, que l’on trouve difficilement dans les projets « soft » qui n’ont généralement pas assez d’ampleur pour produire des effets significatifs », conclut Guy Fleuret.
