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TURQUIE. Tous les analystes prévoyaient un taux de 3%. Mais la Turquie a fait mieux avec une croissance 2015 de son PIB de 4%.
Alors que son tourisme rencontre les pires difficultés ces derniers mois, le pays affiche pourtant un taux +5,7% pour le dernier trimestre 2015. Après le trou d'air (relatif) de 2014 (+2,9% de PIB), la Turquie semble avoir retrouvé une partie de son élan.
Elle est encore loin des taux voisins de +8% de la première décennie du XXIeme siècle, mais son économie retrouve de la vigueur, portée par les très bonnes récoltes de 2015. La guerre de Syrie, les 3 millions de réfugiés qui se pressent dans des camps, le boycott de la Russie, le conflit intra muros avec les Khurdes n'ont pas réussi à ébranler l'économie turque.
Du moins pas encore car la situation n'a réellement empiré que fin 2015. Les incertitudes sont telles que les analystes se montrent très prudents pour 2016, avec une fourchette de progression du PIB extrêmement large allant de +3 à +4,5%. D'autant plus que plusieurs clignotants sont au rouge : l'inflation culmine à 8,8% en 2015, le tourisme a reculé de 10% en février 2016.
Alors que son tourisme rencontre les pires difficultés ces derniers mois, le pays affiche pourtant un taux +5,7% pour le dernier trimestre 2015. Après le trou d'air (relatif) de 2014 (+2,9% de PIB), la Turquie semble avoir retrouvé une partie de son élan.
Elle est encore loin des taux voisins de +8% de la première décennie du XXIeme siècle, mais son économie retrouve de la vigueur, portée par les très bonnes récoltes de 2015. La guerre de Syrie, les 3 millions de réfugiés qui se pressent dans des camps, le boycott de la Russie, le conflit intra muros avec les Khurdes n'ont pas réussi à ébranler l'économie turque.
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