
Le maréchal Haftar se dérobe (photo : DR)
Voir aussi
-
Abdoulaye Bathily devient le nouvel envoyé spécial du secrétaire général de l'Onu en Libye
-
Les armes parlent de nouveau en Libye
-
Le spectre d'une troisième guerre civile libyenne hante les faubourgs de Tripoli
-
L'Onu s'alarme de la volatilité de la situation sécuritaire en Libye
-
Sonatrach, Occidental Petroleum, Eni et TotalEnergy vont forer ensemble 100 puits pétroliers à Berkine
LIBYE. Selon Moscou, Khalifa Haftar a quitté la capitale russe, mardi 14 janvier 2020 au matin, sans signer l'accord de cessez-le-feu conclu avec son rival Fayez Al-Saraj.
Le chef du gouvernement d'union nationale (GNA) l'a lui paraphé lundi 13 janvier 2020 au soir, à Moscou. Son adversaire avait alors indiqué qu'il se donnait, lui, un temps de réflexion jusqu'au lendemain matin.
Ce contre-pied inattendu du chef de l'Armée nationale libyenne (ANL) remet tout en cause. Le cessez-le-feu était pourtant respecté depuis qu'il était effectif donc depuis dimanche 12 janvier 2020 à minuit. Il marquait, outre une pause dans cette guerre civile, un véritable espoir dans un pays où les combats se poursuivent depuis 2011. Depuis début avril 2019, les troupes de Khalifa Haftar, l'homme fort de l'Est du pays, tentent de s'emparer de la capitale Tripoli.
Ceci pose aussi la question sur le maintien de la Conférence de Berlin. Destinée à trouver une solution politique au conflit libyen, elle devait se tenir initialement en octobre 2019 avant d'être repoussée en janvier 2020 pour cause de recrudescence des combats sur le terrain.
Le chef du gouvernement d'union nationale (GNA) l'a lui paraphé lundi 13 janvier 2020 au soir, à Moscou. Son adversaire avait alors indiqué qu'il se donnait, lui, un temps de réflexion jusqu'au lendemain matin.
Ce contre-pied inattendu du chef de l'Armée nationale libyenne (ANL) remet tout en cause. Le cessez-le-feu était pourtant respecté depuis qu'il était effectif donc depuis dimanche 12 janvier 2020 à minuit. Il marquait, outre une pause dans cette guerre civile, un véritable espoir dans un pays où les combats se poursuivent depuis 2011. Depuis début avril 2019, les troupes de Khalifa Haftar, l'homme fort de l'Est du pays, tentent de s'emparer de la capitale Tripoli.
Ceci pose aussi la question sur le maintien de la Conférence de Berlin. Destinée à trouver une solution politique au conflit libyen, elle devait se tenir initialement en octobre 2019 avant d'être repoussée en janvier 2020 pour cause de recrudescence des combats sur le terrain.