
291 M$ seront investis dans l'usine de déssalement de Tenès.
ESPAGNE/ALGERIE. L’entreprise sévillane Befesa Agua a signé le 18 novembre un accord avec l’Algeria Energy Company (AEC) pour la construction d’une usine de dessalement d'eau de mer à Ténès, à 150 km à l'ouest d'Alger. Plus de 291 M$ seront investis dans l’installation d’une capacité quotidienne de 200.000 m3 qui assurera, d’ici deux ans, l'approvisionnement en eau potable de toute la région de Chlef.
Retenu comme le moins disant à l’issue d’un appel d’offres, le groupe espagnol avait proposé 0,5885 $ le m3, contre le singapourien Hyflux (0,6277 $), un autre espagnol, Inima Aqualia (0,6649 $), un troisième espagnol, Acciona Agua (0,7596 $) et le groupement américano-égyptien GE Water - Orascom (0,8118 $).
Retenu comme le moins disant à l’issue d’un appel d’offres, le groupe espagnol avait proposé 0,5885 $ le m3, contre le singapourien Hyflux (0,6277 $), un autre espagnol, Inima Aqualia (0,6649 $), un troisième espagnol, Acciona Agua (0,7596 $) et le groupement américano-égyptien GE Water - Orascom (0,8118 $).
Les banques algériennes sont les premières impliquées
Pour ce projet, Befesa Agua, filiale du groupe espagnol Abengoa (solutions innovantes dans le développement durable) et AEC, filiale du groupe algérien public des hydrocarbures, créent une société mixte dans laquelle le Sevillan détiendra la majorité avec 51% des parts.
Le PDG de l'AEC, Sari Amanellah, a précisé que le projet serait financé, entre 70 et 80%, par un groupe de banques publiques algériennes avec comme chef de file le Crédit populaire d'Algérie (CPA). Un tel montage n’a rien d’exceptionnel.
Sur 13 projets de dessalement d’eau de mer, 12 ont été ou seront financés par les banques publiques algériennes. La situation du pays continue de rendre difficile un financement international et la volonté existe de ne pas aggraver l’endettement du pays au niveau international.
Le PDG de l'AEC, Sari Amanellah, a précisé que le projet serait financé, entre 70 et 80%, par un groupe de banques publiques algériennes avec comme chef de file le Crédit populaire d'Algérie (CPA). Un tel montage n’a rien d’exceptionnel.
Sur 13 projets de dessalement d’eau de mer, 12 ont été ou seront financés par les banques publiques algériennes. La situation du pays continue de rendre difficile un financement international et la volonté existe de ne pas aggraver l’endettement du pays au niveau international.
Un succès de plus
Ne manquez pas !
Pour Befesa Agua, il s’agit d’un nouveau succès après une série de contrats emportés sur des réseaux d’eau en Catalogne pour un total avoisinant les 30 M€.Il vient également de prendre le contrôle de la NRS Consulting Engineers qui lui ouvre le marché nord-américain.
Aujourd’hui, Sur les trois premiers trimestre, son chiffre d’affaires aurait progressé de 15,9% avec 630,3 M€ réalisés pour la plus grosse part dans le recyclage des déchets industriels.
Aujourd’hui, Sur les trois premiers trimestre, son chiffre d’affaires aurait progressé de 15,9% avec 630,3 M€ réalisés pour la plus grosse part dans le recyclage des déchets industriels.