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AFRIQUE DU NORD. Les flux d’IDE (investissements directs étrangers) ont reculé en Afrique de 54 mrds $ (47 mrds €) en 2015, soit 7% de moins qu’en 2014, selon le rapport de la Conférence des Nations Unies sur le commerce et le développement (Cnuced) publié le 21 juin 2016. Si l’Afrique subsaharienne tire ce chiffre vers le bas (-11%), l’Afrique du Nord compense cette baisse. Le haut du continent a vu ses IDE augmenter de 9% en 2015 pour atteindre les 12,65 mrds $ (11,17 mrds €).
L’Égypte a connu la plus forte hausse avec 6,9 mrds$ (6 mrds €) d’IDE en 2015, soit une augmentation de 49,3% par rapport à 2014. Ceci s'explique en partie par l’expansion des filiales étrangères dans les secteurs financiers et pharmaceutiques. La Libye repart aussi à la hausse avec 726 M$ (641 M€) contre 50 M$ (44 M€) sur la même période.
Ces résultats contrebalancent ceux de leurs voisins. Le solde des IDE de l’Algérie est passé en négatif en 2015, de -587 M$ (518 M€) alors qu’il atteignait 1,5 mrd $ (1,3 mrd€) en 2014. Au Maroc le recul a été plus faible, les IDE diminuent de 11,2 % (2,7 mrds €). Le pays peut tout de même compter sur ses deux secteurs porteurs, l’automobile et l’aéronautique avec des projets comme l’usine de PSA à Kenifra.
Le Maroc figure, malgré son recul, dans le top 5 des pays d’accueil d’IDE en Afrique, tout comme l’Egypte.
La Cnuced prévoit une reprise des investissements pour l’année 2016 en Afrique. L’organisation envisage entre 55 et 60 mrds$ (48 et 52 mrds€) d’IDE. Au premier trimestre, ce chiffre a atteint les 29 mrds$ (25 mrds€), soit une hausse de 25% par rapport à la même période en 2015.
L’Égypte a connu la plus forte hausse avec 6,9 mrds$ (6 mrds €) d’IDE en 2015, soit une augmentation de 49,3% par rapport à 2014. Ceci s'explique en partie par l’expansion des filiales étrangères dans les secteurs financiers et pharmaceutiques. La Libye repart aussi à la hausse avec 726 M$ (641 M€) contre 50 M$ (44 M€) sur la même période.
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