
>>> En savoir plus

Des éoliennes alignées dans les montagnes turques près de Gaziantep. Les énergies renouvelables sont également présentes dans les paysages du sud de la Méditerranée. ©NBC
Voir aussi
-
Voltalia investit dans cinq nouvelles centrales solaires au Portugal
-
Malte va recevoir 817 M€ de l'UE pour verdir et numériser son économie
-
La production d'électricité solaire européenne a atteint un record pendant l'été 2022
-
La taxation des bénéfices nés de l'inflation rencontre de plus en plus d'adeptes au sud de l'Europe
-
La Saoudienne Alfanar va investir 3,5 mrds$ dans un projet hydrogène vert en Égypte
Panneaux photovoltaïques alignés au Sud de l’Égypte dans la région d’Assouan, éoliennes alignées dans les montagnes turques… Les énergies renouvelables sont également présentes dans les paysages du sud de la Méditerranée. Les États engagés dans le développement des énergies renouvelables ont très tôt aiguisé l’appétit des investisseurs étrangers.
Dans un document (FEM43-04) intitulé « Les stratégies de développement des énergies renouvelables dans la Région Mena », coordonné par Myriam Ben Saad (Université de Toulon), le Femise dresse le panorama des options prise par les États méditerranéens et les invite à poursuivre leurs développements à court terme en ce sens. En effet, la relation entre le PIB et la production d’énergies renouvelables apparaît asymétrique. Une stratégie qui doit s’appuyer selon les économistes du Femise sur les énergies éolienne et solaire, deux sources abondantes et présentant « le plus d’impact au niveau environnemental, économique, social et technique », explique le document.
Dans un document (FEM43-04) intitulé « Les stratégies de développement des énergies renouvelables dans la Région Mena », coordonné par Myriam Ben Saad (Université de Toulon), le Femise dresse le panorama des options prise par les États méditerranéens et les invite à poursuivre leurs développements à court terme en ce sens. En effet, la relation entre le PIB et la production d’énergies renouvelables apparaît asymétrique. Une stratégie qui doit s’appuyer selon les économistes du Femise sur les énergies éolienne et solaire, deux sources abondantes et présentant « le plus d’impact au niveau environnemental, économique, social et technique », explique le document.
Appui technique, innovation et simplification administrative
Dans un contexte où la demande énergétique devrait doubler d’ici 2040, où la réduction de dépendance au pétrole et aux variations du prix du pétrole apparaît inéluctable, les pays du sud de la Méditerranée doivent également tenir compte du changement climatique et de la nécessité de contribuer à la réduction des émissions de gaz à effet de serre. Tout comme les pays occidentaux, ils s’engagent donc dans le mix énergétique avec une part encore marginales d'énergies renouvelables.
« L’Algérie, l’Égypte, le Maroc et la Turquie sont concernés par cette stratégie qui va leur permettre d’améliorer le bien-être des citoyens sur le long terme. Le niveau actuel de la production d’électricité renouvelable en Tunisie et en Israël est trop faible pour avoir un effet significatif sur le long terme », pointe le Femise. Le gouvernement égyptien s’est donné comme objectif de parvenir à produire 20% d’énergie renouvelable à horizon 2020. En revanche, en misant sur l’hydraulique, la stratégie énergétique du « Liban et de l’Iran a un impact négatif sur le bien-être des citoyens ».
Pour stimuler la production d’énergie verte, le Femise suggère l’instauration d’un soutien technique, le renforcement des capacités d’innovation, l’appui à l’émergence de l’entrepreneuriat tout en simplifiant les procédures administratives.
Le rapport est disponible en téléchargement ici
« L’Algérie, l’Égypte, le Maroc et la Turquie sont concernés par cette stratégie qui va leur permettre d’améliorer le bien-être des citoyens sur le long terme. Le niveau actuel de la production d’électricité renouvelable en Tunisie et en Israël est trop faible pour avoir un effet significatif sur le long terme », pointe le Femise. Le gouvernement égyptien s’est donné comme objectif de parvenir à produire 20% d’énergie renouvelable à horizon 2020. En revanche, en misant sur l’hydraulique, la stratégie énergétique du « Liban et de l’Iran a un impact négatif sur le bien-être des citoyens ».
Pour stimuler la production d’énergie verte, le Femise suggère l’instauration d’un soutien technique, le renforcement des capacités d’innovation, l’appui à l’émergence de l’entrepreneuriat tout en simplifiant les procédures administratives.
Le rapport est disponible en téléchargement ici