
Les navires de la Comanav-Comarit sont bloqués à Sète depuis janvier 2012. (photo CC-SP Croce)
FRANCE / MAROC. Le conseil d’administration du port de Sète a renoncé à l’unanimité, lundi 14 mai 2012, «au caractère privilégié de la créance du port (130 000 € à ce jour) au profit de la créance salariale des marins» de la Comanav-Comarit. Trois des navires de la compagnie marocaine, le «Marrakech», le «Bni Nasar» et le «Biladi» sont à quai dans le port languedocien depuis début janvier 2012, saisis par la justice française.
Cette décision permettra aux marins de récupérer leurs salaires sur le produit de la vente des navires, ce qui conditionnait le retour dans leurs familles. Mais le conseil d’administration du port demande en contrepartie de cette décision que les marins déplacent les navires «pour permettre la reprise rapide de la ligne entre Sète et le Maroc». Grandi Navi Veloci (GNV) a annoncé qu’elle reprenait la liaison Sète/Nador/Tanger. Les linéaires seront donc bientôt disponibles pour les navires de la compagnie italienne.
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