Voir aussi
-
Israël se prononce pour la solution à deux États pour régler son conflit avec la Palestine
-
Le FMI critique la lenteur dans la mise en œuvre des réformes au Liban
-
Voltalia investit dans cinq nouvelles centrales solaires au Portugal
-
La Commission européenne donne son feu vert aux aides d’État dans le domaine de l'hydrogène
-
HOMERe France et l'IECD s'allient pour faciliter l'employabilité des jeunes Libanais

Christian Masset a du quitter le Palais Farnèse, siège de l'Ambassade de France à Rome (photo : Ambassade de France en Italie)
FRANCE / ITALIE. Rien ne va plus entre la France d'Emmanuel Macron et l'Italie de la coalition Mouvement 5 Etoiles-La Ligue. Alors que les petits mots contre le Président de la République française se multiplient de la part du gouvernement italien, Paris décide, jeudi 7 février 2019, de rappeler pour consultation, selon la formule consacrée, Christian Masset, son ambassadeur à Rome depuis septembre 2017.
"La France a fait, depuis plusieurs mois, l'objet d'accusations répétées, d'attaques sans fondement, de déclarations outrancières que chacun connaît et peut avoir à l'esprit. Cela n'a pas de précédent depuis la fin de la guerre. Avoir des désaccords est une chose, instrumentaliser la relation à des fins électorales en est une autre", dénonce, dans un communiqué, le Quai d'Orsay, siège du ministère français des Affaires étrangères.
Pour sa porte-parole, "les dernières ingérences constituent une provocation supplémentaire et inacceptable. Elles violent le respect dû au choix démocratique, fait par un peuple ami et allié. Elles violent le respect que se doivent entre eux les gouvernements démocratiquement et librement élus."
"La France a fait, depuis plusieurs mois, l'objet d'accusations répétées, d'attaques sans fondement, de déclarations outrancières que chacun connaît et peut avoir à l'esprit. Cela n'a pas de précédent depuis la fin de la guerre. Avoir des désaccords est une chose, instrumentaliser la relation à des fins électorales en est une autre", dénonce, dans un communiqué, le Quai d'Orsay, siège du ministère français des Affaires étrangères.
Pour sa porte-parole, "les dernières ingérences constituent une provocation supplémentaire et inacceptable. Elles violent le respect dû au choix démocratique, fait par un peuple ami et allié. Elles violent le respect que se doivent entre eux les gouvernements démocratiquement et librement élus."
Matteo Salvini prêt à rencontrer Emmanuel Macron
La rencontre entre Luigi Di Maio, vice-président du Conseil italien, avec des représentants des gilets jaunes en France aura été la goutte d'eau qui a fait déborder le vase. D'autant plus que le numéro un du Mouvement 5 étoiles a cru bon de communiquer sur les réseaux sociaux : "Le vent du changement a franchi les Alpes. Je répète : le vent du changement a franchi les Alpes."
Quelques jours avant, Luigi Di Maio avait qualifié Emmanuel Macron de "très mauvais président". Une déclaration qui venait en compléter une autre de Matteo Salvini, l'autre vice-président italien, datée de quinze jours, "je soutiens les citoyens honnêtes qui protestent contre un président gouvernant contre son peuple (...) Plus vite il rentra chez lui, mieux ça vaudra !"
Début janvier 2019, Luigi Di Maio avait accusé la France de n'"avoir jamais cesser de coloniser l'Afrique" et demandé à l'Union européenne de "'sanctionner la France et tous les pays qui, comme la France, appauvrissent l'Afrique et font partir (les migrants), parce que la place des Africains est en Afrique, pas au fond de la Méditerranée."
La réaction italienne est venue de celui qui est également ministre italien de l'Intérieur. Matteo Salvini propose une rencontre à Emmanuel Macron. Tout en affirmant "nous ne voulons nous fâcher avec personne, les polémiques ne nous intéressent pas. Nous sommes des gens concrets et nous défendons les intérêts des Italiens", il en remet toutefois une couche en demandant à la France de cesser de refouler les migrants à la frontière (plus de 60 000 depuis 2017 selon lui) et d'héberger des "terroristes italiens condamnés mais qui mènent la belle vie en France" (quinze selon lui).
Quelques jours avant, Luigi Di Maio avait qualifié Emmanuel Macron de "très mauvais président". Une déclaration qui venait en compléter une autre de Matteo Salvini, l'autre vice-président italien, datée de quinze jours, "je soutiens les citoyens honnêtes qui protestent contre un président gouvernant contre son peuple (...) Plus vite il rentra chez lui, mieux ça vaudra !"
Début janvier 2019, Luigi Di Maio avait accusé la France de n'"avoir jamais cesser de coloniser l'Afrique" et demandé à l'Union européenne de "'sanctionner la France et tous les pays qui, comme la France, appauvrissent l'Afrique et font partir (les migrants), parce que la place des Africains est en Afrique, pas au fond de la Méditerranée."
La réaction italienne est venue de celui qui est également ministre italien de l'Intérieur. Matteo Salvini propose une rencontre à Emmanuel Macron. Tout en affirmant "nous ne voulons nous fâcher avec personne, les polémiques ne nous intéressent pas. Nous sommes des gens concrets et nous défendons les intérêts des Italiens", il en remet toutefois une couche en demandant à la France de cesser de refouler les migrants à la frontière (plus de 60 000 depuis 2017 selon lui) et d'héberger des "terroristes italiens condamnés mais qui mènent la belle vie en France" (quinze selon lui).