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CHYPRE. Un accord obtenu à l'arraché entre Nicos Anastasiades, président de Chypre, et les ministres des finances de l'Union européenne réunis à Bruxelles a permis, dans la nuit du dimanche 24 au lundi 25 mars 2013 à l'île méditerranéenne d'éviter la faillite.
Chypre va donc pouvoir obtenir l'aide de la Banque centrale européenne (BCE) de 9 mrds€, mais devra en échange restructurer son secteur bancaire. Restructurer reste d'ailleurs un mot bien faible pour qualifier les engagements pris par Chypre. L'île méditerranéenne va en effet mettre en faillite ses deux principales banques : la Bank of Cyprus qui sera recapitalisée et la Laiki Bank (Banque populaire) qui sera liquidée. Les actifs de cette dernière seront transférés à la Bank of Cyprus et le passif regroupé dans une "bad bank" qui aura vocation à être liquidée.
Innovation dans la gestion des crises financières européennes, pour la première fois l'argent ne sera pas puisé dans la poche des contribuables, mais dans celle des actionnaires, créanciers obligataires et gros déposants détenant plus de 100 000 €, des deux banques. Ils deviennent acteurs de la recapitalisation.
Ces deux établissements représentent aujourd'hui la moitié de l'activité bancaire du pays.
L'idée si décriée d'une taxe sur les dépôts bancaires est abandonnée.
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