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L'élection présidentielle de Chypre-Nord pose la question des négociations sur la réunification de l'île (illustration DR)
CHYPRE. Après l'élection de Dervis Eroglu à la présidence de la République turque de Chypre-Nord (RTCN), les spéculations vont bon train. Quelles seront en effet les conséquences de l'arrivée de ce nationaliste dans le processus de négociations sur la réunification de l’île, engagé depuis 2008 sous l'égide de l'ONU ?
Dimanche 18 avril 2010, Dervis Eroglu, 72 ans, a totalisé 50,38% des voix face au président sortant, Mehmet Ali Talat. Pour la plupart des observateurs, ce résultat va fragiliser les discussions en cours. Le nouveau président s’est toujours déclaré partisan d’une île à deux Etats, ce que la partie chypriote grecque juge inacceptable.
Toutefois, dès la publication des résultats, le Premier ministre turc a insisté pour que les négociations se poursuivent. « Notre objectif est de trouver une solution avant la fin de l’année », assure Recep Tayyip Erdogan. Il est vrai le sujet conditionne l’entrée de la Turquie en Europe.
Chypre est divisée depuis 1974. La RTCN n’est aujourd’hui reconnue que par Ankara, qui soutient son économie à hauteur de 520 M€ par an et maintient plus de 30 000 soldats sur place.
Lire aussi : Chypre s’interroge sur sa réunification après la victoire des nationalistes turcs aux législatives
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