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LIBYE. Selon le directeur de la Banque centrale de Libye, "les revenus pétroliers sont passés de 53,3 mrds$ en 2012 à 4,8 mrds$ en 2016". Soit 90%.
Dans ces propos rapportés par l'agence Reuters, Sadiq Al-Kabeer estime à 160 mrds$ les pertes globales résultant des fermetures de ports pétroliers, de pipelines, de champs de pétrole mais aussi de la destruction de nombreuses installations.
Le pétrole - principal revenu du pays - reste un fort enjeu dans la guerre civile qui touche la Libye depuis le départ et l'assassinat de Mouammar Kadhafi. Outre les actions de Daech, la lutte de territoire entre l'armée nationale libyenne - obéissant au Gouvernement d'unité nationale de Fayez-el Sarraj - et ses opposants sous les ordres du général Khalifa Haftar soutenu par le Parlement de Tobrouk, nuit à l'exploitation des hydrocarbures. Les deux parties s'affrontent d'ailleurs actuellement pour occuper une base militaire, porte d'entrée pour le contrôle des champs pétroliers de Sharara et Al-Filoun.
Voici quelques jours, Martin Kobler, représentant spécial du Secrétaire général de l'Onu pour la Libye, dénonçait "la concurrence pour le contrôle des ressources nationales (qui) risque d'engendrer de nouvelles violences."
Dans ces propos rapportés par l'agence Reuters, Sadiq Al-Kabeer estime à 160 mrds$ les pertes globales résultant des fermetures de ports pétroliers, de pipelines, de champs de pétrole mais aussi de la destruction de nombreuses installations.
Le pétrole - principal revenu du pays - reste un fort enjeu dans la guerre civile qui touche la Libye depuis le départ et l'assassinat de Mouammar Kadhafi. Outre les actions de Daech, la lutte de territoire entre l'armée nationale libyenne - obéissant au Gouvernement d'unité nationale de Fayez-el Sarraj - et ses opposants sous les ordres du général Khalifa Haftar soutenu par le Parlement de Tobrouk, nuit à l'exploitation des hydrocarbures. Les deux parties s'affrontent d'ailleurs actuellement pour occuper une base militaire, porte d'entrée pour le contrôle des champs pétroliers de Sharara et Al-Filoun.
Voici quelques jours, Martin Kobler, représentant spécial du Secrétaire général de l'Onu pour la Libye, dénonçait "la concurrence pour le contrôle des ressources nationales (qui) risque d'engendrer de nouvelles violences."